Le seul roman que j’ai trouvé est « Les étoiles s’éteignent à l’aube » qui est très bien mais qui se passe plus au nord… Merci
Notre réponse du 03/04/2017
Voici trois romans dont l’action se déroulent dans la région des rocheuses canadiennes.
– Balistique
D.W. Wilson
Editions de l’Olivier, 2015
Présentation de l’ouvrage : « Comment tout a commencé – bonne question. Qui équivaut à demander quand, exactement, la balle s’élance vers sa cible.
Quand elle jaillit de la gueule du fusil ? Quand j’appuie sur la détente ? Au moment où le vendeur de l’armurerie va chercher le carton de munitions dans sa vitrine ? »
Alan West est au chevet de son grand-père, qui lui confie une dernière volonté : revoir son fils. Alan se lance alors dans un road trip sauvage en quête de ce père qu’il n’a jamais connu.
S’éveilleront sur son chemin les fantômes du passé, les traumatismes nés de la guerre du Vietnam et les amitiés brisées. Les incendies font rage dans les Rocheuses canadiennes, et les coeurs des hommes aussi sont prêts à s’embraser.
D’une écriture tour à tour rugueuse et poétique, Balistique signe l’irruption de la tragédie grecque dans le nature writing.
– La veuve
Gil Adamson
Editions Christian Bourgois, 2009
Présentation de l’ouvrage : En 1903, une jeune femme fuit à travers l’Ouest sans regarder derrière elle. Elle n’a qu’une mince, très mince avance sur ses poursuivants. Elle est veuve de fraîche date. Veuve par sa volonté.Dans une étonnante atmosphère de western au féminin, Gil Adamson nous emmène en compagnie de la veuve au sommet des Rocheuses, elle nous fait chevaucher dans la plaine à côté d’un vieil Indien à qui la jeune femme cause une indicible frayeur, et descendre au plus profond d’une mine de charbon aux tunnels soutenus par de délicates poutrelles. Au cours de son périple, la veuve fait la connaissance de toute une galerie de personnages – louches, avides, enjôleurs, immoraux, débrouillards, et à l’occasion généreux et dignes de confiance. Ce roman picaresque nous tient captifs tant à cause de son héroïne que par l’irrésistible magie de son style.
– Globe-trotter
David Albahari
Editions Gallimard, 2006
Présentation de l’ouvrage : Daniel Atias possède le visage que le narrateur de Globe-trotter a toujours rêvé de peindre. Ce dernier est canadien et, comme Atias, il bénéficie d’une bourse de séjour offerte par la petite ville de Banff, dans les Rocheuses canadiennes. Fasciné par son visage, il passe l’essentiel de son temps avec cet écrivain juif belgradois peu loquace, qui suscite sa curiosité. Lors d’une visite au musée de la ville, tous deux tombent sur les traces d’un certain Ivan Matulié, globe-trotter croate ayant résidé à Banff dans les années vingt. Apprenant que le petit-fils de ce Matulié vit à Calgary, tout près de là, ils l’invitent à passer une journée avec eux. Le duo devient trio, mais le narrateur se rend vite compte que la relation entre le petit-fils de Matulié et Daniel Atias porte en elle les déchirures d’un pays qui n’existe plus, l’ex-Yougoslavie. A la veille du départ d’Atias, lors d’une dernière excursion à trois, les tensions entre celui-ci et le petit-fils de Matulié deviennent de plus en plus évidentes… L’interrogation autour des fractures de l’Histoire et des conséquences sur l’identité de chacun reste au cœur de ce nouveau roman de David Albahari. La culpabilité, la fascination, le trouble, le désir et la difficulté de pardonner, tous ces sentiments sont magistralement évoqués par l’auteur dans un récit puissant et subtil.
En vous souhaitant de bonnes lectures,
Cordialement,
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information