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Qui a inventé les bottes en caoutchouc et quand ?

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    bottes en caoutchouc dans une flaque
    CC0 Public Domain, via Pixabay

    Notre réponse du 05/04/2017

    Les premières tentatives datent de 1748 et sont attribuées à François Fresneau, le premier brevet datant lui de 1853 d’après les sources suivantes :

    Le livre mondial des inventions
     Valérie-Anne Giscard d’Estaing, XO éditions, 2000, page 132

    Article Imperméable (1748)
    Les premiers essais d’imperméabilisation de vêtements et de bottes furent tentés par le mathématicien, astronome et ingénieur français François Fresneau (1703-1770).
    Il adressa en 1748 à l’Académie des sciences un mémoire dans lequel il rapportait que des bottes et un manteau qu’il avait enduits avec de la sève extraite du latex avaient bel et bien été imperméabilisés. Fresneau précisait toutefois que le caoutchouc ne pouvait être utilisé à l’état brut et qu’il faudrait « arriver à dissoudre sur place cette résine, et à la rendre liquide pour en façonner, en France, de nouveaux objets ».

    L’article Caoutchouc (matériau) de Wikipedia donne une date différente mais pas contradictoire : 

    « 1853 : l’Américain Hiram Hutchinson achète les brevets de Charles Goodyear et adapte le caoutchouc aux bottes. »

    A titre de curiosité, je vous cite un passage du Robinson suisse sur la confection artisanale de bottes. Le roman de Johann David Wyss (édité en allemand en 1812 à Zurich) raconte l’histoire d’une famille naufragée qui aménage peu à peu la vie sur son île avec les moyens disponibles. Voir éventuellement l’article Robinson suisse de Wikipedia

    Page 141 de cette édition accessible en ligne :

    « Le caoutchouc, lui dis-je, est cette gomme qui se dégage de l’arbre que tu vois ; elle en tombe goutte à goutte, et on la recueille dans des vases où l’on a bien soin de ne pas la laisser se solidifier. On la prend à l’état liquide, et l’on en couvre de petites bouteilles de terre que l’on présente ensuite à la fumée d’un feu de bois humide qui sèche l’enduit. C’est de là que le caoutchouc prend la teinte noire avec laquelle il parvient en Europe.
    Quant à la forme, elle est telle qu’on la donne aux moules. On applique sur ces moules plusieurs couches successives de gomme, et quand elles sont suffisamment séchées, on brise la bouteille, dont les morceaux sortent par l’ouverture supérieure. C’est ce procédé que je compte appliquer à la confection de nos chaussures. Nous remplirons de sable un de nos bas, et nous étendrons dessus les couches de caoutchouc nécessaires pour donner une botte épaisse et solide. »

    Cordialement,

    Eurêkoi – Bibliothèque publique d’information


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