Qu’est-ce que le washi ?

photographie de deux grues en origami (symbole de longue vie)
By Laitche [Public domain], via Wikimedia Commons

Notre réponse du 14/07/2017
Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis 2014, le washi est un papier japonais fabriqué de manière artisanale à partir de fibres de mûriers. Vous pouvez consulter plusieurs sites qui présentent le washi et sa fabrication à l’aide de photographies et de vidéos.

Quelques sites Internet

Nipponconnection

Ce site consacré à la culture japonaise donne une présentation précise de cette technique traditionnelle ainsi que des créations d’objets pour la vie courante.
Le washi, ce papier japonais reconnu au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco
[accéder au site]

UNESCO

La fabrication du washi est également décrit sur le site de l’Organisation des Nations Unis pour l’éducation, la science et la culture.
Le washi, savoir-faire du papier artisanal traditionnel japonais
[voir le site]

« Le savoir-faire traditionnel de la fabrication du papier artisanal, ou washi, est pratiqué dans trois communautés du Japon : le quartier de Misumi-cho dans la ville de Hamada, située dans la préfecture de Shimane, la ville de Mino dans la préfecture de Gifu, et la ville d’Ogawa/le village de Higashi-chichibu dans la préfecture de Saitama. Ce papier est fabriqué à partir des fibres du mûrier à papier, qui sont trempées dans de l’eau claire de rivière, épaissies, puis filtrées à l’aide d’un tamis en bambou. Le papier washi est utilisé non seulement pour la correspondance et la fabrication de livres, mais aussi pour réaliser des aménagements intérieurs tels que des panneaux shoji en papier, des cloisons de séparation et des portes coulissantes. »

Japan Airlines

Enfin, je vous propose de lire cet extrait d’un guide de voyage sur le Japon :
Découvrez le Japon traditionnel 
[lire l’intégralité de l’extrait]
« L’ikebana, l’origami et la calligraphie japonaise sont des arts très anciens qui ont tous un élément en commun : le washi, le papier traditionnel japonais fait à la main. Littéralement traduit par « papier japonais », le washi est fabriqué depuis plus de 1 000 ans et considéré comme l’un des plus beaux papiers au monde. Le statut de Patrimoine culturel immatériel lui a été accordé par l’UNESCO. Le washi est généralement fabriqué à partir de longues fibres naturelles de gampi, mitsumata et kozo (mûrier à papier) et est réputé pour sa résistance et sa souplesse par rapport aux autres papiers. Le washi dispose également d’une incroyable gamme de couleurs, de textures et de modèles. Ces qualités permettent d’utiliser le washi dans de nombreuses applications dépassant le cadre des arts, qu’il s’agisse de souvenirs de toutes sortes ou de paravents et portes coulissantes en papier qu’on trouve dans les bâtiments traditionnels japonais, en passant par les intérieurs occidentaux. »

Quelques références bibliographiques

A la Bpi

Je vous propose en complément des références de documents qui traitent du washi consultables à la Bpi :

Washi, the world of Japanese paper
Hughes Sukey, Kodansha international, 1978
A la Bpi, niveau 2, 676 SUK 

Japon papier
Dominique Buisson, Terrail, 1995
A la Bpi, niveau 3, 705.2 BUI 

Sudoc

L’art du montage : études des matériaux et des techniques employés dans le montage traditionnel des rouleaus japonais
Coralie Legroux, thèse sous la direction de Flora Blanchon, Université de Paris-Sorbonne, 2004
[accéder à la thèse]
« Le montage traditionnel des rouleaux verticaux japonais est un art complexe où il convient de considérer à la fois l’œuvre et la monture qui l’encadre. L’art du montage se décline sous deux aspects. Le premier, technique, consiste à réaliser à partir de différents matériaux un objet composite d’une grande cohésion. Le second, esthétique, souvent plus méconnu, démontre une grande cohérence entre le contenu iconographique de l’œuvre, le style de la monture et les matériaux qui lui sont associés. Cette recherche rassemble les différentes informations que nous avons pu réunir en provenance de sources multiples : références bibliographiques, relevés de la pratique exercée dans divers ateliers, in situ, ou encore entretiens avec plusieurs monteurs et restaurateurs. Elle est consacrée aux divers styles et techniques de montage, ainsi qu’aux matériaux employés traditionnellement dans la réalisation des rouleaux verticaux japonais. L’étude technique du rouleau vertical japonais que nous avons effectuée a l’ambition de permettre une meilleure appréciation esthétique de l’ensemble ainsi qu’une plus grande compréhension des spécificités de ces œuvres, tant du point de vue de leur exposition que de celui de leur conservation et de leur restauration. »

Cordialement,

Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information