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Quels documents consulter pour connaître l’histoire du tambour à caisse claire ?

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    Médiathèque de la Philharmonie de Paris – notre réponse du 30/04/2024.

    Gravure de 1635 sur l'exercice du tambour, représentant 3 personnages de musiciens jouant du tambour à caisse claire
    Exercice du tambour, gravure, Bibliothèque nationale de Pologne, Wikimedia Commons

    Si certains instruments de musique paraissent familiers, on n’en connaît souvent pas grand chose. Leur histoire, notamment, nous reste la plupart du temps méconnue. Quels ouvrages ou quelles ressources consulter sur l’histoire du tambour de tradition occidentale (à caisse claire) ?

    Ouvrages imprimés sur l’histoire du tambour à caisse claire

    Étonnamment, il n’y a que peu d’ouvrages portant spécifiquement sur le sujet.

    • The drum, royal tournament tribute to the military drum de Hugh Barty-King, Royal Tournament, 1988.
    • Percussion instruments and their history de James Blades, The bold Strummer, 2005.
      Présentation : Ouvrage de référence depuis sa première parution en 1970 et véritable encyclopédie des percussions et de leurs techniques de jeu, « Percussion instruments and their history » est un incontournable, à l’instar de son auteur, le célèbre percussionniste anglais James Blades.
    • Tambour & tambour-major, de Dominique François, SPRL, 1991. 
    • Mais l’ouvrage le plus indiqué est certainement Le tambour français, histoire et évolution, de Jean-Michel Froidure, éd. Delatour, 2016.
      Présentation : Convaincu que la caisse française avait obtenu ses lettres de noblesse grâce à un passé prestigieux, Jean-Michel Froidure entreprit des recherches qui l’ont conduit pendant huit ans dans les musées, les bibliothèques et les collections particulières afin de faire de ce présent livre un outil de travail facile à utiliser pour les initiés mais également pour les profanes. Ce vaste thème est un voyage à travers le temps de l’histoire du patrimoine de la caisse française : vous y trouverez le monde de la musique traditionnelle et populaire, des documents du minutier central, des expositions universelles, des collections privées, des anciennes chansons populaires à la gloire des tambours, le militaria, une carte chronologique, mais aussi un tableau d’aide à la transcription des manuscrits anciens, le montage d’une caisse, ainsi qu’une bibliographie et une discographie abondantes.

    Articles sur l’histoire de cet instrument de percussion

    Outre l’article dans l’encyclopedia universalis, vous pouvez consulter les articles de revues spécialisées suivantes :

    Pour rappel, la céleustique est l’art de transmettre ordres et instructions au moyen de sons conventionnels : cloche, crécelle, cor, tambour… Au XVIIe, le tambour peut avoir 70 cm de diamètre et se tient donc sous l’aisselle. La baguette droite, prise à pleine main, bat les temps forts. La gauche, frappant la peau tel le charleston d’un jazzman, souligne le jeu de coups plus légers. Peu à peu, la caisse perd de son embonpoint (45 cm de diamètre, puis 40), quittant dans le même temps sa position horizontale, pour descendre à la hanche et tendre vers la verticale – n’était ce penchant vers le côté droit toujours valable de nos jours, qui facilite la marche, dernier atavisme aussi du tambour d’aisselle, tout comme la position des mains, qui conservent leurs deux types de préhension, bien décrits par les instructeurs anglais : la baguette tenue par la main droite « comme on remet l’épée au fourreau », et par la gauche « comme on écrit à la plume ».

    Art. cité, Partie « Anatomie d’une caisse », § 8

    Pour en savoir plus sur le tambour tous types confondus

    Grove Music Online propose sur son site la consultation en accès ouvert de l’article « Tambour » (Drum) de James Blades, Janet K. Page, Edmund A. Bowles, Anthony King, Mervyn McLean, Mary Riemer-Weller, Robert Anderson et  and James Holland, mis en ligne le 20/01/2001.

    Les tambours sont sonnés de deux manières : par percussion, lorsqu’ils sont frappés à mains nues ou avec des batteurs, ou secoués comme dans le cas des tambours à crécelle en Inde et au Tibet ; et par friction, lorsque la membrane, ou un bâton ou une corde en contact avec elle, est frottée ou que le tambour est fait tournoyer sur une corde. La plupart des tambours, cependant, sont frappés et peuvent être classés comme suit en fonction de la forme de leur caisse : les timbales, dont la caisse est en forme de bol ; les tambours tubulaires, subdivisés en cylindres, tonneaux, doubles cônes, sabliers, cônes, sphères ou gobelets (le terme « cylindro-conique » est utilisé pour désigner les tambours dont les côtés sont parallèles sur la plus grande partie de leur longueur mais se rétrécissent à une extrémité) ; et les tambours sur cadre (voir fig. 1, 2).

    Art. cité, traduit avec DeepL.com (version gratuite)

    EurêkoiMédiathèque de la Philharmonie de Paris


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