Réponse apportée le 12/16/2009 par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse. révisée le 23/10/2015
Selon l’article de l’Encyclopaedia Universalis signé de Nicole Quentin-Maurer, Polyphème est le fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa. C’est le plus célèbre des Cyclopes.
Cette filiation est confirmée par la page consacrée à Polyphème sur le site Mythologica consacré aux mythologies, aux croyances religieuses et aux arts des anciennes civilisations du monde entier.
Sur le site de l’Association suisse des philologues classiques, Latigrec, on peut consulter une page sur les voyages d’Ulysse (racontés par Homère dans l’Odyssée). Voici ce qu’on dit de l’histoire d’Ulysse et de Polyphème:
Après avoir quitté les Lotophages, Ulysse arrive sur une petite île en face de la terre des Cyclopes. Ayant passé là une journée à festoyer et à se reposer, il y laisse la plupart de ses compagnons tandis qu’avec son seul navire et quelques camarades, il va reconnaître l’île où demeurent les Cyclopes.
Les Cyclopes sont de monstrueux géants pourvus d’un oeil unique, qui vivent loin de tout dans le creux des montagnes, élevant des chèvres et des moutons. Ulysse et ses compagnons pénètrent en son absence dans la caverne du Cyclope Polyphème. Ils en admirent l’installation, quand Polyphème arrive conduisant son troupeau. Il pousse ses brebis dans l’antre et en bloque l’entrée à l’aide d’un énorme bloc de rocher. Au bout d’un certain temps, il s’aperçoit de la présence des hommes. Sourd aux explications que lui donne Ulysse, il saisit deux de ses compagnons, les assomme et les mange pour son souper. Ulysse se met à chercher un moyen de lui échapper. Au soir du jour suivant, lorsqu’il s’est repu une nouvelle fois de deux compagnons d’Ulysse, celui-ci lui offre à boire, par trois fois, une coupe de vin. Il ne tarde pas à s’endormir, ivre. Alors Ulysse met son plan à exécution : il rougit au feu un épieu d’olivier qu’il a taillé et, avec l’aide de ses compagnons, le vrille dans l’œil unique du Cyclope. Réveillé en sursaut par l’atroce douleur, il ameute les autres Cyclopes alentour. – Quel mortel cherche à te tuer, Polyphème ?, lui demandent-ils. – « Personne ! » (c’est le nom sous lequel Ulysse s’est fait connaître) …et ils s’en vont. Cependant Polyphème a retiré la pierre de la porte et examine, en tâtant chacune d’elles, les brebis à mesure qu’elles sortent de la caverne. Ulysse imagine alors de faire sortir ses compagnons un à un, agrippés sous le ventre des béliers, qu’il a attachés par trois ; et lui-même s’échappe en se faufilant sous le ventre du plus gros des moutons.
Enfin vous pouvez consulter en ligne l’exposition virtuelle de la Bnf : Homère, sur les traces d’Ulysse et en particulier la fiche pédagogique Le voyage d’Ulysse et ses interprétations (page 2/6).
Cordialement,
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