Bibliothèque publique d’information – notre réponse actualisée le 12/12/2023.
L’origine de notre calendrier a été fixée par le moine scythe (Roumanie et Bulgarie actuelles) Denys le Petit, qui a vécu au Ve et VIe siècle de notre ère. Ce dernier a fixé la naissance du Christ de manière assez arbitraire au 25 décembre 753 AUC (Ab Urbe Condita, « à partir de la fondation de la ville » de Rome).
Calendrier chinois, romain, grégorien… Aux origines de la mesure du temps par Maxime Tellier, FranceCulture, 2020.
Alors depuis quand considère t-on la naissance du Christ comme le début de notre calendrier ?
Naissance de l’ère chrétienne
532 à 726 : Invention de l’ère chrétienne… et oubli de l’An zéro par André Larané, Herodote, 2020.
Extrait :
Bède le Vénérable ne s’en tient pas là. Il a aussi l’idée d’un décompte négatif pour les années antérieures à la naissance du Christ. Ainsi écrit-il dans son Historia ecclesiastica gentis anglorum, publiée en 726 : « Dans la soixantième année avant l’Incarnation du Seigneur, Caius Julius Caesar fut le premier Romain à faire la guerre aux Britanniques ».
Depuis quand compte-t-on les années à partir de la naissance de Jésus ? par Adélaide Robault, Ça m’intéresse, 2015.
Extrait :
Jusqu’alors, on comptait par rapport à la fondation de Rome : 753 av. J.-C. Bède incorpora les précédentes décisions de l’Eglise. D’abord celle du pape Jules 1re qui, entre 337 et 340, décide de fixer au 25 décembre la naissance du Christ.
Depuis quand… Compte-t-on les années à partir de la naissance de Jésus Christ ? par Didier Laurens, Planet, 2013.
Extrait :
Au 7ème siècle, Bède, dit « le Vénérable », décide de faire suite à la décision du pape Jules 1er qui, entre 337 et 340, fixe la naissance de JC au 25 décembre, puis le 1er jour de l’année au 1er janvier.
Peut-on vraiment se fier aux dates du début de l’ère chrétienne ?
Jésus est né trois ans avant J.C.. Denys le Petit, le fondateur du calendrier chrétien, s’est trompé dans ses calculs par Daniel Licht, Libération, 1999.
Extrait :
Le Christ serait-il vraiment né il y a précisément 2 000 ans? C’est du moins ce qu’affirme officiellement l’Eglise catholique. Pour les non-croyants, laïcs et autres mécréants, les célébrations de l’an 2000, pour reprendre l’expression de Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, ne représenteraient qu’«un chiffre suivi de trois zéros», autrement dit, rien.
Bibliographie sur le calendrier chrétien
Ouvrages imprimés
Le calendrier chrétien : cadre de notre identité culturelle de Jean Chélini, 2007.
Résumé :
« Pour apprivoiser le temps, les hommes l’ont divisé en périodes égales et successives : années, mois, semaines, jours. Ainsi est né le calendrier. chaque civilisation produit le sien. ce livre voudrait nous faire prendre conscience que notre existence est rythmée par le calendrier chrétien. les églises l’ont façonné, en incorporant et en christianisant des éléments antérieurs juifs et païens. »
Le calendrier chrétien : notre temps quotidien de Jean Chélini, Picard, 1999.
Résumé :
« À pour but de nous faire prendre conscience que notre existence est rythmée par le calendrier chrétien. Les Eglises l’ont façonné, en incorporant et en christianisant des éléments antérieurs juifs et chrétiens. Que signifient les fêtes chrétiennes, quelles influences ont-elles sur nos vies? Une histoire de la mise en place du temps chrétien : semaine de sept jours, Noël, carême, Pâques …»
Histoire du calendrier : de la liturgie à l’agenda de Francesco Maiello, Seuil, 1996.
Résumé :
« Une histoire du calendrier, montrant la lente découverte de la chronologie quantitative, entre 1450, époque où on s’orientait dans le temps grâce à la Lune et aux fêtes liturgiques et 1800, où l’heure se démocratise. »
En ligne
Les tribulations de notre calendrier par Olivier Guyotjeannin professeur à l’École nationale des chartes sur le Portail National des Archives
Extrait :
L’ère chrétienne ne s’est que très progressivement imposée comme l’un des référents majeurs de structuration et de maîtrise du temps. Dire qu’elle fut mise au point, vers 530, par un obscur moine scythe réfugié à Rome, Denis le Petit, serait exagérer la modestie de » l’invention » : loin d’imaginer un système nouveau, Denis accepte, en fixant la naissance du Christ au 25 décembre de l’an 753 de la Fondation de Rome (ab Urbe condita), un calcul qui a été mis au point par des prédécesseurs, soucieux déjà de situer historiquement le point de départ d’un âge nouveau de l’histoire de l’humanité.
Très difficile à suivre avec toutes ces dates qui parfois se contre disent.
Nous ,les anciens qui sommes allés au catéchisme et avons cru à tout ce qu’on nous affirmait ; avec ne le temps nous pouvons croire qu’ en Jésus .