Pourquoi y a-t-il deux f à »Sainte Affrique », commune de l’Aveyron français, et non un seul?
Réponse apportée le 02/17/2010 par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse
Bonjour,
La tradition locale veut que vers 470, Affricanus, évêque de Comminges persécuté par les Wisigoths ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de Sain l’Affrique.
A partir de l’adresse :
http://www.saintaffrique.com/?lang=1&th=3&art=11>
on peut lire concernant l’évêque » Affricanus « :
Les miracles d’Affricanus
Affric, Fric, Affricanus ou Afrique, nul ne sait comment s’appelait cet évêque de Commingues, qui s’installa il y a plus de 1500 ans dans un bourg dénommé Vicaria Curiensis près de la Sorgues…
Né en Bourgogne, évangéliste, il fut pourchassé par les Wisigoths. Son exil se termina à St Affrique. C’était un homme qui menait une vie sainte et qui a donné grâce à ses prédictions et ses miracles, le nom de St Affrique à Vicaria Curiensis.
Un livre des miracles d’Affricanus fut tenu, référençant toutes les prédictions et les miracles de ce saint homme. Mais il fut perdu dans les sombres heures de l’histoire du moyen âge. Certains de ses miracles sont relatés sur les vitraux de l’église de la vilotte. Voici les quelques souvenirs qui ont été transmis de générations en générations au fil des siècles:
– Alors qu’Affricanus officiait en célébrant les Saints mystères, un Halo de feux très lumineux entoura subitement sa tête au moment de la communion. La communion étant le moment où l’on communie avec Dieu en prenant l’hostie.
– En homme saint, Afficanus se réservait le strict minimum. Il partageait le peu qu’il avait avec les mendiants. Un de ces jours de dons, Affricanus vit approcher un mendiant. Ce dernier lui montra une main infirme. En fait, ce mendiant était un homme aisé qui voulait tourner en dérision Affricanus en jouant la comédie. Au moment où le pseudo mendiant tendit la main, il se retrouva soudain estropié des deux mains par une sanction divine! Affolé par ce qui lui arriva, l’homme se jeta au pieds d’Affricanus lui avouant son imposture et lui implorant son pardon et la guérison. Affricanus s’exécuta. Il fit une prière en faveur du repenti puis lui fit un signe de croix. Aussitôt, les deux mains réapparurent. Un miracle qui soigna doublement cet homme qui retrouva ses mains, mais aussi qui fut guéri au plus profond de son âme.
– Un autre miracle se passa un jour maussade. Il avait plu plus qu’il n’en fallait sur la région et les eaux de la Sorgues et des ruisseaux aux alentours avaient grossi et étaient sorties de leurs lits. Un homme du bourg pris sa barque pour traverser la Sorgues. Sous-estimant la puissance du courant, il se retrouva vite dépassé par la puissance de la cru, à tel point que sa barque se renversât! Face aux eaux boueuses, la lutte était inégale. En se débattant l’homme perdit rapidement toutes ses forces. Dans le désespoir, l’homme adressa ses pensées à Affricanus, lui implorant de lui venir en aide. Aussitôt l’homme fut tiré par une main invisible jusque sur les bords de la Sorgues. A peine remis de son aventure divine, l’homme se rendit à l’église rendant grâces à Dieu et à Affricanus.
Pour finir, Ces miracles relatés ont dû être accompagnés d’autres miracles et de prédictions. Il est dit qu’après sa mort entre la fin du Vème siècle et le début du VIème siècle, Affricanus fut enterré dans un tombeau à St Affrique. De nombreux pèlerins se rendirent pour s’agenouiller sur son tombeau pendant de nombreux siècles (attesté au XII ème siècle) et de nombreux miracles se produisirent.
Cordialement,
Eurêkoi – Bpi (Bibliothèque publique d’information)
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