Pourquoi trouve-t’on en France autant d’auberges, hôtels, restaurants et autres du nom du « Cheval blanc » ? D’où cela vient-il ? Merci d’avance de votre réponse
Réponse apportée le 03/18/2013 par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse
Je n’ai pas trouvé la réponse, j’ai plutôt des éléments de réponse suite à des recherches dans les thématiques diverses (anthropologie, le monde des chevaux, le patrimoine de la poste, wikipédia …).
Je vous livre une première indication tirée d’une citation dans un wiki :
« Les relais de poste se transforment petit à petit en écuries, pour permettre la poursuite de l’acheminement du courrier avec des chevaux frais, en auberges pour la restauration du personnel des Postes et des voyageurs, et en gîtes pour leur hébergement. »
Source :
Donc d’anciens postes aux chevaux ou relais de poste _ étaient aussi ou sont devenues des auberges.
On trouve parfois sur le mur extérieur d’un bâtiment, une inscription à moitié effacée : « Postes aux chevaux » qui rappelle un passé révolu…
Et pour raviver le souvenir ou par souci de préservation, les amoureux de l’histoire n’ont pas voulu que le souvenir de la poste aux chevaux disparaisse à tout jamais.
Ils en ont donné le nom, affiché une enseigne qui rappel cette institution (relais de poste) où le cheval (particulièrement la race percheronne) était au centre de cette activité.
Mes sources bibliographiques sont :
Titre : Légendaire cheval / Mythes, folklore et traditions
Auteur : Hélène Dubois-Aubin
Titre : La poste aux chevaux de Paris
Auteur : Madeleine Fouché
Titre : Le cheval / dans la vie quotidienne
Auteur: Bernadette Lizet
Et pourquoi « cheval blanc » ?
Voir les liens sur le Wikipédia :
La couleur blanche du cheval est à travers les traditions , les mythes, les légendes, les représentations, au centre de la culture humaine.
Je reprends une citation tirée du Dictionnaire de la Superstition de Hubert Laurioz :
« (…) Il semble toutefois, en France, que le cheval blanc soit de bon augure et le cheval noir de mauvaise augure, conformément aux associations liées à ces deux couleurs ».
Et selon Hélène Dubois-Aubin (voir ci-dessus) : « Dés l’antiquité les équidés possédant une robe immaculée sont considérés comme des portes bonheur.
(…) les prêtres choisissent systématiquement les chevaux blancs pour accompagner les cérémonies de bénédiction de la terre et de récoltes. »
Du point de vue pratique, une citation de l’ouvrage Le patrimoine de la poste / Flohic-Editions : « (…) les chevaux à robe clairs ont la préférence des maitres de postes et des entrepreneurs de messagerie car, à la nuit tombée, ils seront bien plus visibles que les individus aux robes sombres. »
Cordialement,
Eurêkoi – Bpi (Bibliothèque publique d’information)
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