(les études les plus récentes sur ce thème) ?
Suite à votre question sur » Pourquoi les garçons aiment la bagarre plus que les petites filles » la BMVR de l’Alcazar de Marseille vous répond :
La psychologue Geneviève Henry sur le site propose des réponses pour aider l’enfant à s’exprimer autrement qu’avec des coups !
Comportement de l’enfant : pourquoi cherche-t-il toujours la bagarre à l’école ?
Les bagarres concernent majoritairement les garçons. Comme si leurs inquiétudes se transformaient plus facilement en coup de poing à la récré (alors que les filles ont plutôt tendance à parler). Les jeunes garçons expriment de l’agressivité, de la colère ou du manque de respect, avec moins de violence toutefois qu’à l’adolescence.
Quoi qu’il en soit, chercher la bagarre est un signe de détresse. “Cela cache une souffrance, un malaise que l’enfant n’arrive pas à dire. Il n’a pas trouvé d’autre moyen que la bagarre pour l’exprimer”, explique Geneviève Henry. La cause du mal-être se niche souvent dans la sphère familiale selon la psychologue : un conflit à la maison, une grand-mère hospitalisée, une angoisse de mort, des jalousies dans la fratrie…
Gustave Taloche, roi de la bagarre / Béatrice Fontanel et Marc Boutavant. Ed. Actes Sud Junior, 2005
Grosse colère / Mireille d’Allancé. Ed. L’école des loisirs, 2000.
Des bibliographies
Masculin / Féminin. Au-delà du genre Masculin / Féminin / CRDP Grenoble, Janvier 2013
Bibliographie réalisée par Catherine Arnaud, documentaliste au CDDP de la Savoie, pour le numéro 69 de la revue Lire au lycée professionnel (automne 2012). Site web de la revue
Nous vous proposons ces articles de revues spécialisées dans le domaine de la socialisation, genres et différences garçons/filles :
La socialisation de genre et l’émergence des inégalités à l’école maternelle : le rôle de l’identité sexuée dans l’expérience scolaire des filles et des garçons / Yoan Mieyaa, Véronique Rouyer, and Alexis le Blanc dans L’orientation scolaire et professionnelle, 2012, no 41/1.
La socialisation sexuée au stade de la prime enfance : des rapports de force ? / Cécile Albert dans Éducation et socialisation. Les Cahiers du CERFEE n°32 et bibliographie
annexes
Jeux de filles, jeux de garçons / Claude Zaidman. p. 283-292. Les cahiers du CEDREF [En ligne], n°15, 2007.
Les jeunes et la violence : quelles sont les évidences ? / Marie Choquet, Directeur de recherche, Institut national de la santé et de la recherche médicale. Actual Doss Santé Publique 2001, n° 37 : 11, 2001, vol. 2.
Aux sources de la violence / Françoise Héritier dans Psychologie clinique n°2, 7-13, (2010)
Genre et harcèlement entre pairs à l’école primaire : analyse quantitative et qualitative des résultats d’une enquête de prévalence du harcèlement au prisme des études de genre / Carole Barby ; Philip D. Jaffé (Dir.). 2013. Thèse de doctorat. Institut universitaire Kurt Bösch.
Education non-sexiste / Adéquations
« On ne naît ni fille, ni garçon : on le devient » : l’ambition de ce centre de ressources en ligne est de rassembler des outils pratiques et des informations pour contribuer à ce que chaque jour, davantage de petites filles et de petits garçons deviennent ce qu’ils ont envie d’être. De sorte, aussi, que ces adultes de demain participent à la construction de relations de genre plus égalitaires.
Pour tout contact sur les projets « Education non sexiste » d’Adéquations : Bénédicte Fiquet, bfiquet@adequations.org
Association Adéquations (Centre de documentation à contacter)
Son objectif général est l’information, la réflexion et l’action autour des thèmes suivants : développement humain durable, solidarité internationale, droits humains, égalité des femmes et des hommes, diversité et création culturelles…
Nous avions répondu à une question sur l’égalité garçons/filles sur Eurekoi.org nous vous en faisons profiter, vous trouverez des réponses en complément
Cordialement,
Eurêkoi – BMVR Marseille vous remercie.
Les gars aiment aussi se battre pour la fille qu’il aiment!! Moi ça m’est arrivé une fois au lycée, deux gars se battaient pour moi!