mettant donc en jeu des concepts comme les émotions, les valeurs, l’expérience, la posture professionnelle, la vulnérabilité. Je cherche ainsi des références bibliographiques pour argumenter mon sujet à travers ces concepts en pédiatrie…
Notre réponse du 17/11/2016
J’ai procédé à des recherches dans le SUDOC (catalogue collectif des bibliothèques universitaires de France) afin de vous répondre. J’ai utilisé les termes « relations soignants patients » mais d’autres termes peuvent être pertinents. Vous les retrouverez en fin des notices bibliographiques de chacun des documents.
J’ai retenu des ouvrages sur la distance professionnelle en pédiatrie ainsi que des ouvrages plus généraux sur la distance
Livres :
Distance professionnelle et qualité du soin
Sous la direction de Pascal Prayez
Editions Lamarre, 2009
Plus d’informations : http://www.sudoc.fr/137225415
Julie ou l’aventure de la juste distance : une soignante en formation
Pascal Prayez
Editions Lamarre, 2006
Plus d’informations : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb400931935
Le médecin généraliste et l’enfant de 9 à 36 mois : aspects relationnels de la consultation
Julie Grob
Editeur inconnu, 2016
Plus d’informations : http://www.sudoc.fr/193581159
Revues :
Métiers de la petite enfance, volume 17, numéro 172 (avril 2011)
(Titre du numéro : Distance et proximité)
Les émotions dans la relation de soin : des racines de leur répression aux enjeux de leur expression
Ethique & Santé, Vol 3, N° 3 – septembre 2006, pp. 133-137
Doi : ES-09-2006-3-3-1765-4629-101019-200607648
Résumé : L’oncologie pédiatrique expose itérativement les soignants à des émotions intenses. Nées de l’attachement aux enfants et leurs familles, ces émotions sont aussi la réponse socialement adéquate au scandale de la souffrance de l’Enfance. La capacité maintenue à s’émouvoir apparaîtra comme le garant de l’« humanité » du soignant. Cependant, son rapport aux émotions est complexe, soumis à des considérations psychologiques ou déontologiques contradictoires. La répression des émotions paraît traditionnellement requise à une prise de décision sereine et objective. Elle assurerait également l’intégrité relationnelle du soignant, indispensable à sa disponibilité pour tous. Elle serait enfin une condition indispensable à l’équilibre psychologique personnel et collectif, protégeant de l’épuisement professionnel. Mais ne pas interroger ce contrôle des émotions risquerait de légitimer les procédures d’évitement excessives mises en place pour leur échapper ; technicisation ou fuite réelle accentuent alors la solitude des soignés. Erigée en pratique déontologique, cette distance tend à limiter l’expression éminemment personnelle des relations et alimenter une culpabilisation issue de la normalisation faussement sécurisante des conduites. Enfin, occulter le sens de ces émotions est l’occasion manquée de révéler que la relation de soins est fondamentalement rencontre de deux vulnérabilités. Loin de l’impudeur ou de la mise en scène, les émotions, marques parmi d’autres d’une empathie sincère, dimensionnées à notre rôle, dans l’exacte mesure de leur passivité, seraient donc une occasion précieuse de nous rappeler l’origine et la finalité de la relation de soins.
Enjeux et spécifités de la prise en charge des enfants et des adolescents en établissement de santé
Haute Autorité de Santé, 2011
Consulter en ligne : http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-02/20120213_guide_pec_enfant_ado.pdf
Cordialement,
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information