Les odeurs dans les années 50 : parfums, éventuellement lessive, déodorant.. quelles odeurs, fragrances sont représentatives de cette époque ?
Notre réponse du 10/11/2017
Livres à consulter à la Bpi
Voici une sélection de références issues du fonds de la Bpi. En venant consulter ces ouvrages, vous pourrez en trouver d’autres, par exemple des livres consacrés à tel ou tel parfumeur pour retrouver l’histoire d’un parfum emblématique des années 50…
Parfums et cosmétiques : une industrie du rêve et de la beauté
Editions d’Assalit, 2007
https ://catalogue-bu.uca.fr/discovery
Voir page 141 L’ère non-sensorielle : les années 50 – 60
Le sillage des élégantes : un siècle d’histoire des parfums
Delbourg-Delphis, Marylène, J.-C. Lattès, 1983 Lattès
https ://gallica.bnf.fr/ark :/12148/
voir page 198 et suivantes
Une histoire mondiale du parfum : des origines à nos jours
Grasse, Marie-Christine, Somogy, 2007
L’histoire du parfum de 7.000 ans av. J.-C. Au Proche-Orient à nos jours en passant par les civilisations précolombiennes et l’Andalousie du XIIIe siècle.
https ://catalogue.bpi.fr/fr/document/ark :/34201
Givaudan, une odyssée des arômes et des parfums
par Champion, Caroline ; Le Guérer, Annick (1946-….) ; Proust, Brigitte
Éditions de La Martinière, 2015
Résumé Présente la maison Givaudan, qui depuis 250 ans crée essences, parfums ou arômes alimentaires. De la conception dans les ateliers des parfumeurs et des aromaticiens à la fabrication, des sites de récolte aux laboratoires de recherches, l’ouvrage montre tous les aspects de la création olfactive et gustative. Il retrace également les usages des parfums et des arômes à travers le monde. ©Electre 2016 https ://catalogue.bpi.fr/fr/document/ark :/34201
Parfums, cosmétiques, modes et luxe : de l’Antiquité à nos jours
par Hassael, Mohamed Moustafa Al- 2012
https ://catalogue.bpi.fr/fr/document/ark :/34201
La Bpi a organisé, le 27/11/2017, une rencontre autour de la revue Le nez que vous pouvez réécouter sur le site du Replay : Odorama, pour une culture olfactive
Sur internet
Des bribes dans ce livre consultable en ligne : Les énigmes du parfum : « Vivre sans parfum, est-ce possible ? » Par Bettina Aykroyd
Parfums et cosmétiques : une industrie du rêve et de la beauté
« Le parfum est une réflexion, une mise en forme » Depuis 2004, il [Jean-Claude Ellena] est parfumeur exclusif chez Hermès et travaille à Grasse. Il y est heureux, car cette maison privilégie les artisans et les artistes. Mais il déplore ailleurs la soumission au marché et le conformisme. Le Monde 17.06.2011 Par Josyane Savigneau
Parfums : Une histoire intime Par Denyse Beaulieu
« Dans les années 1950, quand apparaissent en Europe les lessives en poudre, en provenance des Etats-Unis, on les parfume avec des muscs de synthèse : ce n’est pas cher, ce n’est pas soluble dans l’eau, donc le parfum subsiste sur les fibres. Avec le temps, on s’est habitué à cette odeur et lorsqu’on fait sentir cette molécule, on nous dit « $1 »ça sent le propre », puis « ça sent moi ». Car, venue des vêtements, la substance a imprégné la peau. Donc on sait que mettre du musc dans des parfums va séduire le public. »
Sur l’odeur « de propre » du musc synthétique, un article qui devrait être intéressant, entrevu sur Google books. Malheureusement, nous ne conservons ce titre que 3 ans à la Bpi : Capital, Numéros 104 à 107, Prisma presse, 2000
« Le chimiste Givaudan « parfume » les produits du monde entier Il transforme les arômes Parfums, yaourts, … Dans les années 50, les lessives Tide masquèrent ainsi de pin et de citronnelle Givaudan l’odeur rance de leurs… »
Le livre « Givaudan, une odyssée des arômes et des parfums » et lire à propos de ce livre un article du Parisien : « L’histoire, la créativité et le savoir-faire de Givaudan racontés dans un bel ouvrage » Le Parisien07 mars 2016
L’ABC du parfum, Libération 6 décembre 2008 :
« Parmi les nombreux blogs consacrés aux parfums, citrons celui de l’esthète Octavian Coifan, qui analyse l’histoire des fragrances »
Du rififi dans la parfumerie (1/2), Par Claire Mabrut, Madame Figaro Le 27 novembre 2008
« Cette année-là, les femmes gagnent enfin le droit d’ouvrir un compte bancaire, et donc de garder leur salaire. Elles deviennent donc prescriptrices de leurs achats. À la fin des années 50, les études du Syndicat français de la Parfumerie montraient que le parfum restait un cadeau, généralement offert par le mari, notamment pour la fête des Mères. Peu audacieux, l’homme ne le choisissait que sur les recommandations des vendeuses ou, pire, élisait carrément celui porté par sa mère, car il n’en connaissait pas d’autre. » Autant dire que le sillage élu était loin de refléter la personnalité, encore moins les goûts de celle à qui il était destiné… « Si une femme portait un Kelly, reprend Elisabeth de Feydeau, on l’associait à l’Eau d’Hermès ; si vous étiez blonde et classique, on vous attribuait le N° 5, etc. Le parfum et ses ressentis étaient codifiés, stéréotypés, et la femme, finalement, représentait un idéal au travers du parfum. »