Le corail a-t-il une bouche ? Comment mange-t-il ?

 Notre réponse du 19/04/2016

Acropora pulchra [PD]
Acropora pulchra [PD]

Le corail comporte une cavité gastrique qui s’ouvre vers l’extérieur par un pore unique qui a fonction de bouche et d’anus.
Il fait partie de l’embranchement des cnidaires. La plupart des cnidaires sont carnivores. Ils se nourrissent de proies venant au contact des tentacules, incluant du plancton, des protistes, divers vers, des crabes, d’autres cnidaires et même des poissons. (source Wikipedia Cnidaire nutrition)

Vous en trouverez une description plus détaillée dans cet article de l’ Encyclopædia Universalis dont je vous copie quelques extraits :

Lucien LAUBIER, Jean-Marie PÉRÈS, « OCÉAN ET MERS (Vie marine) – Vie benthique ». In Universalis éducation [en ligne]. Encyclopædia Universalis, consulté le 19 avril 2016. Disponible sur http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/ocean-et-mers-vie-marine-vie-benthique/

  • OCÉAN ET MERS (Vie marine) – Vie benthique – 
    Introduction

    Les fonds marins, depuis la ligne de rivage jusqu’aux plus grandes profondeurs de l’Océan, constituent le domaine benthique, par opposition au domaine pélagique, représenté par l’ensemble des eaux qui surmontent les fonds. Les organismes, végétaux ou animaux, qui vivent sur le substrat ou dans le substrat, ainsi que ceux qui nagent dans son voisinage immédiat, forment le benthos  (en grec : « profondeur »).

Collecte de la nourriture : Microphage


En ce qui concerne les animaux benthiques microphages, la question qu’on doit se poser tout d’abord est celle de la nature des proies. Celles-ci peuvent être constituées, bien sûr, de tous les végétaux et animaux vivants de très petite taille, depuis de petits invertébrés ou des larves jusqu’aux bactéries, en passant par tous les protistes. […] Pour la collecte des proies microscopiques, le problème se pose un peu différemment chez les formes sédentaires et chez les formes fixes. Pour les espèces fixes (sessiles ou pivotantes) le système de l’attente passive, assez peu répandu, implique que l’animal vive dans des eaux agitées, donc suffisamment renouvelées. C’est le cas des coraux (hydrocoralliaires et madréporaires) qui construisent les récifs côtiers des mers tropicales ; les polypes, exclusivement carnivores, étalent leurs tentacules (quand ils en possèdent) et les petits crustacés qui viennent à toucher l’un de ceux-ci sont paralysés et ingérés ; chez les coraux où les tentacules sont atrophiés, il y a une ciliation dont les battements font converger les courants vers la bouche et l’attente des proies ne peut plus être considérée comme tout à fait passive. En revanche, les grands coraux blancs des mers froides (MadreporaAmphelia), dépourvus d’algues symbiotiques, utilisent dans un milieu totalement obscur et relativement calme leurs tentacules pour capturer de petites proies.

Cordialement,

Eurêkoi – Bibliothèque publique d’information