Notre réponse du 24/03/2017
En consultant le catalogue de la Bpi, j’ai trouvé les documents suivants qui pourront vous aider à traiter votre sujet :
· Marc Joly, « Bernard LAHIRE, Ceci n’est pas qu’un tableau. Essai sur l’art, la domination, la magie et le sacré », Revue européenne des sciences sociales
[En ligne], mis en ligne le 03 janvier 2017, consulté le 24 mars 2017.
URL : http://ress.revues.org/3702
· Sève Bernard, « Pascal et Kierkegaard (1623/1662 et 1813/1855) – Le choix de Dieu », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, 6/2016 (N° 43), p. 15-15.
URL : http://www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2016-6-page-15.htm
· Housset Emmanuel, « L’art sacre, un art impossible », Revue des sciences philosophiques et théologiques, 2/2016 (Tome 100), p. 249-275.
URL : http://www.cairn.info/revue-des-sciences-philosophiques-et-theologiques-2016-2-page-249.htm
DOI : 10.3917/rspt.1002.0249
« La crise de l’art sacré n’est pas conjoncturelle, mais elle appartient bien à sa tension constitutive entre l’intention propre à l’art et la volonté de
refléter la parole de Dieu. En prenant comme fil conducteur le sacré chrétien, il s’agit de montrer que l’art est un chemin pour comprendre le sacré autrement
que comme une valeur ou que comme une catégorie. Mais en retour, le sacré est un chemin pour comprendre que l’art n’est pas image. En cela l’art sacré
est un art impossible au sens où il ne vise pas à représenter des possibles déterminés par l’homme, mais à être médiateur entre Dieu et l’homme et entre
les hommes. L’incarnation est alors la vérité de l’art sacré qui doit sans cesse chercher des chemins nouveaux en tant qu’il est un acte fondamental de
la liturgie. L’art sacré ne représente pas, il rappelle aux hommes leur tâche d’être, qui est une tâche commune. »
· Jean-Marie Schaeffer, « La religion de l’art : un paradigme philosophique de la modernité », Revue germanique internationale [En ligne], 2 | 1994, mis
en ligne le 26 septembre 2011, consulté le 23 mars 2017. URL : http://rgi.revues.org/470
« Depuis à peu près deux siècles notre conception des arts est fondée sur une sacralisation de l’œuvre d’art : l’art est une force de révélation ontologique,
une connaissance extatique qui nous « sauve » de l’existence inauthentique et aliénée qui est notre lot quotidien. Cette théorie spéculative de l’Art,
développée par le romantisme en réponse à la crise de l’ontologie rationaliste provoquée par le criticisme kantien, postule une identité d’essence entre
art et philosophie. Reprise et développée par les grands philosophes de la tradition idéaliste allemande, de Hegel à Heidegger, cette conception, qui dote
l’art d’une fonction de compensation, s’est répandue peu à peu dans le monde de l’art et a joué un rôle central dans la logique du modernisme artistique.
La crise actuelle des discours de légitimation artistique est peut-être le signe de son essoufflement historique. »
La conversion de l’art
René Girard textes réunis par Benoît Chantre et Trevor Cribben Merrill
Carnets nord 2008
Bibliogr. Huit études sur Saint-John Perse et Malraux, Valéry et Stendhal, Freud et Proust, Nietzsche et Wagner rédigées entre 1953 et 1983 sont
remises en perspective, couvrant trente ans d’élaboration de la théorie mimétique. Un film d’entretiens de l’auteur avec Benoît Chantre, réalisé au Centre
Pompidou à l’occasion de l’exposition Traces du sacré, couvre deux siècles d’art.
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 1″4″ GIRA 1
L’art, un miroir du sacré ? Albin Michel 2009
Philosophes, artistes, écrivains, historiens de l’art analysent les diverses formes qu’a prises le sacré à travers les âges, de la poésie persane
à l’art abstrait en passant par les statues de Bouddha ou les miniatures médiévales. Leurs recherches révèlent la vaste polyphonie de symboles qui permet
d’exprimer ce qui toujours échappe.
Niveau 3 – Arts, loisirs, sports 7.01 ART
Art et religion
Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité Bruxelles Éd. de l’Université de Bruxelles [diff. Sodis-ToThèmes] 2010
Publ. suite au séminaire organisé par le CIERL, Centre interdisciplinaire pour l’étude des religions et de la laïcité, Université libre de Bruxelles,
2007-2009 Des relations profondes entre religion et art sont décelées. L’art traduit les aspects des fonctions religieuses, soit dans le cadre organisé
d’un rituel, soit plus spontanément, dans l’expression de la foi personnelle ou collective. Les religions font appel aux artistes pour rendre apparent
et intelligible l’invisible mais se heurtent souvent à eux en leur imposant des formes.
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 291 PRO vol. 20
Sacralité de l’art : icônes et liturgie, vie active et contemplative
Jean Hani Arma Artis 2011
Dans la même lignée que René Guénon, J. Hani envisage l’art selon la perspective traditionnelle et sacrée à travers les icônes de la nativité ou
de saint Georges, les rites et symboles de la régénération dans l’office de Pâques, les sacrements et la liturgie.
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 264 HAN
Je vous recommande aussi cette bibliographie réalisé par PARAGONE, un Collectif de Professeurs d’Histoire Des Arts disponible ici :
http://paragone.hypotheses.org/736
Cordialement,
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information