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je cherche des livres et documents sur la spoliation des juifs pendant la seconde guerre mondiale dans le domaine des œuvres d’art et des bibliothèques et livres.

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    Notre réponse du 04/01/2017

    Livres sur la spoliation des Juifs
    Livres sur la spoliation des Juifs. Editions Presses universitaires de Rennes / Folio Histoire © Bibliothèque publique d’information

    Vous recherchez des livres sur la spoliation des collections d’art et de livres possédés par des juifs durant la seconde guerre mondiale. La bibliothèque municipale de Dijon propose plusieurs d’ouvrages sur ce sujet, tels que :

    Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information

    Le musée disparu : enquête sur le pillage d’oeuvres d’art en France par les nazis
    Hector Feliciano
    Gallimard, 2009
    Disponible dans le Fonds commun, fonds Adultes, à la cote 700.904 FEL
    Plus d’informations : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Connaissance/Le-musee-disparu

    Présentation : « Printemps 1940 : au fur et à mesure de la progression de la Wehrmacht sur le territoire français, des services nazis de confiscation, spécialement institués, entreprennent, à partir de listes établies bien avant le déclenchement de la guerre, le pillage et la confiscation, qui dureront tout le temps de l’Occupation, de milliers d’œuvres d’art. Des collections publiques et privées, des tableaux mais aussi des millions de livres, manuscrits, meubles et objets de valeur partent vers l’Allemagne. Volés systématiquement et méthodiquement, ou plus fortuitement par les officiers et les soldats, nombre n’ont aujourd’hui encore pas été retrouvés.
    En 1995, Hector Feliciano publiait en France le fruit de huit années d’enquête, au terme desquelles il avait retrouvé la trace de certaines œuvres. Les traductions de cet ouvrage à l’étranger l’enrichirent chaque fois de découvertes nouvelles, puisqu’elles s’inscrivaient dans le mouvement international de restitution aux héritiers des biens confisqués et presque toujours récupérés après la guerre par les États nationaux, mais pas par les familles, faute le plus souvent d’informations.
    Cette édition nouvelle est donc à la fois le récit du pillage des œuvres d’art et une enquête sur la trace de certaines œuvres, principalement à travers les exemples de la spoliation, sur ordre direct d’Hitler ou du haut-commandement nazi, des collections privées des marchands Paul Rosenberg et Bernheim-Jeune, des banquiers David-Weill, de la dynastie Rothschild, de la famille Schloss, du collectionneur Alphonse Kann ou du financier Fritz Gutmann.
    Le vol de ces collections d’un immense renom s’opère souvent avec l’aide active de marchands et des commissaires-priseurs français. Si après-guerre les œuvres qui n’avaient pas été détruites dans les combats n’ont pas été restituées, c’est qu’il fallait compter avec la complaisance ou la négligence de maisons de vente aux enchères, voire de conservateurs de musée peu regardants sur l’origine des tableaux ni leur brusque réapparition sur le marché. Feliciano met à nu ce système international qui s’est longtemps nourri de ces spoliations »

    Les carnets de Rose Valland : le pillage des collections privées d’oeuvres d’art en France durant la Seconde guerre mondiale
    Emmanuelle Polack et Philippe Dagen
    Fage, 2011
    Plus d’informations :
    Disponible dans le Fonds études, à la cote II – 50813

    Plus d’informations : « Voici pour la première fois publiées les notes manuscrites de Rose Valland (1898-1980), inédites à ce jour, accompagnées d’un appareil critique et documentaire.
    À partir de mars 1941, Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, est l’unique témoin français des exactions perpétrées par une organisation culturelle du parti nazi dirigée par le ministre du Reich Alfred Rosenberg, sous l’autorité personnelle d’Adolf Hitler. La mission principale de l’Einsatzstab Rosenberg (E.R.R) consiste dans le repérage et la confiscation des collections d’œuvres d’art appartenant à des Juifs – mais pas uniquement –, en France, Belgique et Hollande. Avec le pillage des galeries d’art, des commerces d’antiquités et des habitations particulières mais également l’enlèvement de maints dépôts faits en banque, le Jeu de Paume est devenu, durant les quatre années d’Occupation, le « salon » officiel de la spoliation, une réserve de chefs-d’oeuvre pour les collections d’Hitler et de Goering et le théâtre d’affaires et d’intrigues. Grâce à Rose Valland, le quotidien ignoble de la spoliation apparaît ici au grand jour. »

    Saisies, spoliations et restitutions : archives et bibliothèques au XXe siècle
    Sous la direction d’Alexandre Sumpf et Vincent Laniol
    Presses universitaires de Rennes, 2012
    Plus d’informations : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2953

    Présentation : « Les saisies opérées dans les archives et les bibliothèques par les autorités nazies, puis en grande partie collectées par l’Armée rouge et conservées secrètement par les Soviétiques, sont un phénomène massif tant par l’ampleur des détournements que par la diversité des spoliés. Les meilleurs spécialistes (historiens, bibliothécaires et archivistes d’Europe, de Russie et des États-Unis) en présentent dans ce livre une analyse globale : motifs des saisies, utilisations nazie et soviétique de la documentation, réactions des spoliés ainsi que la question des choix opérés au moment du retour de ces archives. »
    Disponible dans le Fonds études, à la cote II – 50022

    Livres pillés, lectures surveillées : les bibliothèques françaises sous l’occupation
    Martine Poulain
    Editions Gallimard, 2013
    Plus d’information : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-histoire/Livres-pilles-lectures-surveillees

    Présentation de l’ouvrage : « Dans la France de 1940 à 1944, une France qui est à la fois celle de l’occupant nazi et celle du régime de Vichy, les livres sont pillés.
    À la différence des archives des ministères (Guerre, Affaires étrangères, Intérieur, Justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l’objet du pillage par l’occupant, à l’exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste, frappe en revanche, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles – juives, slaves, maçonnes – mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l’Allemagne.
    Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d’une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l’ordre nouveau, instrument de la collaboration d’État aux mains de Bernard Faÿ. En regard, Martine Poulain esquisse les portraits de quelques grandes figures, notamment Jean Laran, conservateur des Estampes, administrateur de la Bibliothèque nationale lors de l’invasion et de la Libération, et Marcel Bouteron, inspecteur général, deux délicieux érudits à l’éthique infaillible, qui surent, face à la brutalité, à la bêtise et à la mesquinerie des temps, prendre le chemin juste et agir dans la droiture. »
    Prochainement disponible à la bibliothèque municipale de Dijon, fonds Adultes

    Outre ces ouvrages présents à la bibliothèque, de nombreux ouvrages traitent de la spoliation des biens juifs, notamment
    Journal d’un collectionneur
    René Gimpel
    Editions Hermann, 2011
    Plus d’informations : https://www.editions-hermann.fr/recherche?categories=

    Présentation : « L’auteur de ce journal est né en 1881. «Il était marchand de tableaux, fils de marchand de tableaux, témoin des changements révolutionnaires qui, dès la découverte de Cézanne, virent s’imposer de par le monde une conception de l’art tout à fait nouvelle.»
    René Gimpel avait hérité d’une approche traditionnelle de la peinture et il manifesta toujours une préférence pour les grands maîtres français du XVIIIe siècle, notamment Chardin. Mais cela ne l’empêcha pas de reconnaître le génie, même sous le masque d’un style nouveau : Braque, à ses yeux, avait atteint la même perfection.
    Issu d’une famille qui avait fui l’Alsace, scandalisée par les termes du traité de 1871, il était lui aussi animé par cet esprit de révolte qui le conduisit à s’enrôler, comme ses trois fils, dans la Résistance. Interné par Vichy, puis arrêté par les Allemands, il fut déporté à Neuengamme où il mourut en janvier 1945, ayant préparé ses codétenus à la Libération en leur enseignant l’anglais à travers des promenades virtuelles dans les grands musées du monde. »

    Oeuvres volées, destins brisées : l’histoire des collections juives pillées par les nazis
    Melissa Mullet, Monika Tatzkow et Marc Masurovsky
    Publié par Beaux-Arts Magazine (il s’agit bien d’un livre) en 2013
    Plus d’informations : http://www.beauxartsmagazine.com/0125-757-uvres-volees-destins-brises.html

    Texte de présentation : « Dès le début du XIXe siècle se constituent, dans toute l’Europe, de fabuleuses collections d’œuvres et d’objets d’art, rassemblés par de grandes familles d’industriels, de banquiers ou de diplomates juifs.
    Les nazis prennent le pouvoir en Allemagne en 1933, en Autriche en 1938 et envahissent la France en 1940. Pour les propriétaires de ces collections, c’est bientôt l’arrestation, la déportation ou l’exil. Dans un premier temps, ces œuvres sont détruites, dispersées ou cédées à des prix dérisoires contre l’assurance d’un laissez-passer. Puis elles sont saisies, confisquées, revendues par le pouvoir hitlérien. Ces trésors semblaient perdus à jamais pour de nombreuses familles. Au terme d’une longue enquête, les auteurs d’Œuvres volées, destins brisés démontent avec minutie l’impressionnante machine à piller des nazis dans toute l’Europe, et racontent l’histoire tragique des plus grandes familles de collectionneurs juifs : Rothschild, Mendelssohn, Bloch-Bauer, Seligmann, Kann, Bernheim… mais aussi le combat – parfois vain – des survivants et de leurs descendants pour récupérer ce qui revient de droit à leur famille. Un travail d’enquête unique sur un sujet qui reste brûlant. »

    Cordialement,


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