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Je cherche des documents montrant comment l’architecture des châteaux et résidences royales fut le témoin de la grandeur et de la puissance des rois.

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    couverture du livre Palais et pouvoirNotre réponse du 06/10/2017

    En recherchant dans le catalogue de la Bibliothèque publique d’information, j’ai trouvé les documents suivants qui pourront vous aider à répondre à votre question :

    Palais et pouvoir : de Constantinople à Versailles
    Marie-France Auzépy, Joël Cornette Presses universitaires de Vincennes
    Notes bibliogr. L’histoire architecturale du palais et sa valeur symbolique : matérialisation dans l’espace du pouvoir, espace de divertissement
    ou de promotion de l’image royale, cet édifice fut du Moyen Age au XVIIIe siècle, un vecteur politique et culturel de la puissance des grands. L’étude
    est articulée autour de trois parties : l’architecture parlante, les mises en scène et les métamorphoses des palais.
    Niveau 3 – Arts, loisirs, sports 721.5 AUZ

    Notre-Dame de Reims : sanctuaire de la royauté sacrée
    Patrick Demouy, Pascale Etchecopar CNRS éd. impr. 2008
    Bibliogr. p. 154-157 Retrouver l’esprit des lieux, les faire revivre à travers leur histoire, susciter, à partir des vestiges et des monuments du
    présent, l’imagination du passé : s’appuyant sur les acquis les plus récents de la recherche, la collection « Patrimoine » propose des livres de voyage,
    mais aussi d’avant et d’après voyage, qui sont eux-mêmes un pèlerinage culturel dans le temps. Notre-Dame de Reims, cathédrale des sacres, image de la
    Jérusalem céleste, berceau d’une « religion royale » symbolisée par le baptême de Clovis. Église mère d’un diocèse et d’une province, habitée quotidiennement
    par la prière. Voie d’accès à la royauté terrestre, sublimée dans le royaume du Christ. De la Vierge couronnée aux anges de l’Apocalypse représentés sur
    les vitraux, des statues des saints à la galerie des rois et au somptueux frontispice, Patrick Demouy livre les derniers secrets du grand chef-d’uvre architectural
    de l’art gothique. Une visite hors du commun sur les traces des rois sacrés sous la voûte gothique. Le livre de référence pour comprendre l’histoire et
    les symboles de l’ancien sanctuaire de la monarchie française. ; Dans la mémoire collective des Français, Notre-Dame de Reims demeure la cathédrale des
    sacres. Ce guide culturel en déchiffre les façades avec le triple portail occidental, la statuaire, avec l’ange au sourire et la galerie des rois, les
    verrières, et fait le point sur les origines historiques et mythiques du sacre.
    Niveau 3 – Arts, loisirs, sports 704.427 DEM

    Le château et la citadelle de Saumur : architectures du pouvoir
    Emmanuel Litoux, Éric Cron Société française d’archéologie
    Bibliogr. ; Résumés trilingues français-anglais-allemands. La mise en évidence des vestiges de l’abbaye des Xe-XIe siècles, la découverte des restes
    d’une grande tour maîtresse romane, les traces de son emmottement sont ici des jalons bien expliqués. La construction du palais ducal, grand témoin de
    l’architecture somptuaire des princes de fleur de lys, illustre la parfaite symbiose unissant vers 1400 l’expression du pouvoir au goût des arts.
    Niveau 3 – Arts, loisirs, sports 724.401 LIT

    Architecture du château classique
    Claude Wenzler photogr., Hervé Champollion Éd. « Ouest-France »
    Les principaux éléments de cette architecture classique – dont les architectes les plus célèbres sont François Mansart, Louis Le Vaux, Salomon de
    Brosse… – sont passés en revue et illustrés par des plans, des coupes et des photographies.
    Niveau 3 – Arts, loisirs, sports 724.405 WEN

    Revues

    ·Bernd Carqué, « « Paris 1377-78 ». Un lieu de pouvoir et sa visibilité entre Moyen Âge et temps présent », Médiévales [En ligne], 53 | automne 2007, mis
    en ligne le 17 décembre 2009, consulté le 06 octobre 2017. URL : http://medievales.revues.org/4292
    « Les politiques de représentation visuelle du pouvoir à travers les monuments de Paris à la fin du Moyen Âge ont attiré l’attention des chercheurs dans
    les dernières décennies. La plupart des études se sont portées sur la simple apparence de constructions comme le Palais de la Cité ou encore le Château
    du Louvre. Leurs structures architecturales et leurs éléments formels ont été interprétés comme des expressions authentiques du pouvoir royal et comme
    des signes architectoniques permettant de rendre visible la royauté. Dans la mesure où les bâtiments pris en considération ont été détruits, ces interprétations
    iconographiques reposent sur des sources qui sont elles-mêmes problématiques. Comme le montre cet article, les représentations contemporaines des résidences
    royales comme celles qu’on trouve dans les miniatures des fameuses « Très Riches Heures du duc de Berry » sont une base douteuse pour reconstituer des
    monuments disparus et leur signification formelle, en raison de la variabilité et des discordances qu’elles présentent. À cet égard, elles sont aussi incertaines
    que les reconstructions modernes. Une solution qu’on imagine rarement pour résoudre ce problème de la disparition physique des bâtiments consiste à se
    demander de quelle manière les édifices royaux ont été utilisés, montrés et expliqués. C’est sous cet aspect que l’article réexamine la célèbre visite
    de l’empereur Charles IV à Paris en 1377-78. Un ouvrage récent s’est intéressé à la fois à l’aspect cérémoniel de la visite et à l’usage de signes éphémères
    comme les armoiries, les livrées ou les devises. En revanche, on ne sait presque rien du rôle que jouèrent les monuments durables dans le cadre de ces
    cérémonies. Le but de cet article est de montrer que la signification des bâtiments royaux a été établie et s’est concrétisée dans le cadre de situations
    de perception bien organisées. »

    ·Antoine Maës, « L’ameublement du salon d’Apollon, XVIIe-XVIIIe siècle », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [En ligne], Articles
    et études, mis en ligne le 26 mars 2013, consulté le 06 octobre 2017. URL : http://crcv.revues.org/12144
    « Si le salon d’Apollon brillait par sa fonction de salle du Trône, il rayonnait par l’ameublement qui s’y trouvait sous l’Ancien Régime. Reflet de l’orgueil
    des souverains qui rivalisèrent de luxe et de prodigalité, il fut le miroir de la grandeur du royaume. Admirée en son temps, imaginée à présent, car vidée
    par les révolutionnaires, la salle du Trône fascinait, tant par le luxe qui s’y déployait que par les événements qui s’y déroulèrent. Si l’ameublement
    des résidences royales exprimait le faste du pouvoir, celui du salon d’Apollon en fut le parangon : l’exubérance du mobilier d’argent puis la magnificence
    du mobilier de bois doré n’eurent d’égale que la somptuosité des textiles qui contribuèrent à faire de cette pièce un écrin digne de la Couronne, dont
    elle exaltait le prestige. Archives et témoignages de contemporains éblouis par tant de splendeur permettent aujourd’hui d’appréhender les différents états
    que connut l’ameublement du salon d’Apollon des années 1680 à la veille de la Révolution. »

    ·Sophie Mouquin, « Les marbriers des Bâtiments du roi », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [En ligne], | 2012, mis en ligne le 19
    janvier 2016, consulté le 06 octobre 2017. URL : http://crcv.revues.org/13654
    « Matériau noble, symbole de beauté, de pouvoir et d’éternité, le marbre est sous l’Ancien Régime, et particulièrement sous le règne de Louis XIV et la Régence,
    un matériau royal. Toutes les maisons royales reçoivent pavements, lambris et cheminées réalisés dans des marbres aux couleurs vives, provenant pour la
    plupart de carrières du royaume. Leur origine répond ainsi à la politique royale du marbre français que les directeurs des Bâtiments du roi s’efforcent
    de mettre en place et de consolider. Tous ces travaux ont leurs artisans : Derbais, Dezègre, Pasquier, Ménard, Mathaut, Lisquy, Tarlé, Trouard, etc., autant
    de noms indissociables des réalisations marbrières dans les maisons royales, mais si souvent oubliés. Ils jouent pourtant, dans ce domaine, un rôle de
    premier plan à tous niveaux, de la carrière au chantier. L’exposé présente l’organisation de ce corps de métier, sa place au sein des Bâtiments du roi
    et son rôle dans la politique marbrière. Il s’appuie sur les principales réalisations versaillaises, comme l’appartement des bains, l’escalier des Ambassadeurs,
    l’escalier de la Reine, la galerie des Glaces, le salon d’Hercule, les cheminées et les lambris des appartements du Roi et de la Reine. Il évoquera le
    chantier des jardins avec le bosquet de la Colonnade et d’autres bosquets. »

    ·Henrik Harpsoe, « Pourquoi Marly ? », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [En ligne], | 2012, mis en ligne le 18 décembre 2013, consulté
    le 06 octobre 2017. URL : http://crcv.revues.org/11901
    « Depuis 25 ans, le château de Marly connaît un véritable regain d’intérêt auprès des universitaires, français comme étrangers. Une littérature riche, variée
    et multilingue, issue de nombreux travaux de recherche s’est largement développée et a permis de renouveler la connaissance que nous avons aujourd’hui
    du château. On assiste ainsi à une complète redécouverte du site et Marly-le-Roi apparaît comme une clé indispensable pour comprendre l’évolution à la
    fois des formes de pouvoir mais aussi de l’art français. L’art, la politique et l’économie, associés et mis en scène avec force et élégance à Marly, vont
    marquer profondément la France et influencer durablement l’Europe. En reconstruisant Versailles, Louis XIV a affirmé sa filiation historique ; avec la
    construction de Marly, à mi-chemin entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye, il a cherché à souligner la logique dynastique entre ces trois châteaux – et
    cette volonté transparaît notamment dans l’iconographie de la sculpture à Marly. L’axe royal ainsi créé témoigne d’une dynamique spatiale aujourd’hui nécessaire
    à la compréhension du classicisme français du Grand Siècle. »

    Cordialement,

    Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information


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