J’aimerais savoir quelles étaient les différentes conceptions de l’inconscient qui existaient avant Freud et comment le concept d’inconscient a évolué après Freud. J’aimerais également avoir des références d’ouvrages qui traitent de ce concept .Merci beaucoup d’avance.
Notre réponse du 27/09/2016
En consultant le catalogue de la bibliothèque publique d’information, je vous propose les références suivantes pour vous aider à traiter votre sujet :
Des ouvrages :
Biographie de l’inconscient
Salomon Resnik Dunod 2006
Une approche par l’un des plus grands psychanalystes de la notion d’inconscient avec une mise en lumière de l’expérience psychanalytique comme recherche
sur la visibilité de l’inconscient.
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 153 RES
Inconscient et philosophie : avant Freud, après Freud
Jean-Marie Vaysse Bordas 2004
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 14 VAY
Histoire de la découverte de l’inconscient
Henri-Frédéric Ellenberger Fayard 2001
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 153 ELL
Le problème de l’inconscient et le cartésianisme
Geneviève Rodis-Lewis Presses universitaires de France 1985
Niveau 2 – Philo, psycho, religions 1″3″ DESC 2
Jean-Claude Filloux, L’inconscient, 21e éd., Paris, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », 2009, 128 pages.
ISBN : 9782130575283 http://www.cairn.info/l-inconscient–9782130575283.htm
(la première partie consacrée à l’inconscient avant Freud).
Des articles :
Amer Karima, « Contribution de Théodore Flournoy à la découverte de l’inconscient », Le Coq-héron 3/2014 (n° 218) , p. 46-61
URL : www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2014-3-page-46.htm.
DOI : 10.3917/cohe.218.0046.
Emmanuel Petit, « L’économie du comportement à la lumière des Maximes du Duc de La Rochefoucauld », Œconomia [En ligne], 5-4 | 2015, mis en ligne le 01
décembre 2015, consulté le 27 septembre 2016. URL : http://oeconomia.revues.org/2206
DOI : 10.4000/oeconomia.2206
Au sein des moralistes français du 17e siècle, François de La Rochefoucauld offre, dans ses célèbres Maximes, une réelle théorie des motivations humaines : il dépeint les effets du hasard et des humeurs sur le jugement et met au centre de l’étude du comportement une conception étendue de l’intérêt individuel. Dans cet article, nous dessinons les contours possibles d’un rapprochement entre le moraliste français et les économistes du comportement. Ces derniers ont pour principal objectif d‘améliorer le pouvoir explicatif des modèles de la science économique en partant de fondations psychologiques réalistes. Nous montrons comment les Maximes préfigurent le rôle des mécanismes inconscients (émotions, humeurs, aléas) au sein de l’économie comportementale contemporaine. Nous regardons également dans quelle mesure la vision plus étendue de l’intérêt sous-tendue par les Maximes peut être associée à la description des conduites « vertueuses » (les « préférences sociales ») mises en avant aujourd’hui par les économistes du comportement.
Cordialement,
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information