Notre réponse du 28/06/2016
Les concepts d’ « ainséité » et de « talité » recouvrent la même notion de « connaître les faits tels qu’ils sont, connaître suivant les faits, en abandonnant toutes les fabrications de celui qui connaît».
Ces notions se trouvent dans l’œuvre de Nishida Kitarô, Recherche sur le Bien (Zen no Kenkyû).
En fait, la formule « connaître les faits tels qu’ils sont » nous rappelle spontanément la tathatâ (talité ou ainséité), en laquelle on peut reconnaître la dimension véridique du bouddhisme. Loin d’être « le culte du néant, sa préoccupation principale, et dans le bouddhisme zen en particulier, est d’accéder à la réalité telle qu’elle se présente à nous dans sa vivacité absolue, qui est toujours neuve et évanescente, « en abandonnant toutes les fabrications » qui risquent de codifier cette réalité effective…
Vous en saurez plus en lisant ces deux articles :
Sugimura Yasuhiko, « Le lieu de vérités superposées ? Le lieu du néant absolu selon Nishida Kitarô, entre le philosophique et le religieux », Cités 2/2015
(n° 62) , p. 89-100
URL : www.cairn.info/revue-cites-2015-2-page-89.htm.
Grison François, « Ce que nous dit François Jullien : penser l’impensé », Les sciences autrement, Versailles Cedex, Editions Quæ , «Hors collection»,
2011, 168 pages
URL : www.cairn.info/les-sciences-autrement–9782759216444-page-123.htm.
Cordialement,
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information