Dik-el-Mizbala, (« Le coq de la décharge ») pièce adaptée par le metteur en scène algérien Aziz Hammachi
Notre réponse du 18/02/2016 :
Il n’existe pas de biographie de Talal Nasreddine en français, ni en arabe d’ailleurs. Nous avons compilé puis traduit les informations éparses disponibles pour vous les présenter comme une biographie qui reste, hélas, incomplète.
Talal Nasreddine, poète et dramaturge syrien, a travaillé pour le théâtre, la télévision et le cinéma.
Né en 1957, il termine ses études à l’Institut supérieur des arts du théâtre en 1980/81.
Membre du syndicat des artistes syriens dès 1982. On sait aussi qu’il a été emprisonné par le régime syrien pendant quelques années, pour des raisons politiques.
Atteint d’un cancer des os, il ne reçoit pas d’aide financière. Le syndicat des artistes syriens va, au contraire, le transférer de l’hôpital où il recevait des soins appropriés, vers un autre, moins bien équipé pour son cas. Ceci donnera lieu à des critiques de la part des artistes syriens, des pétitions sont signées, une page facebook est créée …etc., pour dénoncer le manque de respect envers les artistes du pays. Il entamera, d’ailleurs, une grève de prise de médicament, puis un grève de la faim en juillet 2011. Il décide de partir en Europe pour se soigner, mais par manque d’argent, il ne pourra pas continuer son traitement et décède, faute de soins, à l’âge de 56 ans en juin 2012.
Il est considéré comme un dramaturge très créatif, apprécié et reconnu par ses pairs.
Quelques prix obtenus :
- Prix de la création littéraire au Caire en 1991, pour sa pièce « Nabuchodonosor » ;
- Prix du 3ème meilleur scénario de l’Unesco et du ministère de l’information syrien pour son film « Une nuit très rude » en 2002 ;
- Prix de la meilleure interprétation pour sa pièce « Le coq de la décharge », au Festival de Amman en Jordanie, 2003 ; prix en Iran, 2004 ;
- 2ème prix du Comité arabe pour le théâtre, pour son texte « L’’homme qui se transforma en Tchekhov », 2010.
Quelques-unes de ses réalisations au théâtre :
- 1995 : « La tragédie du roi Christophe »
- 1998 : « Le coq »
- 2004 : « Une mort passagère »
A écrit plusieurs pièces de théâtre, nous en citons, entre autres :
- 1994 : « Sang oriental »
- 1997 : « Nabuchodonosor »
- 2004 : « Une mort passagère »
Certaines de ses pièces ont été jouées en dehors de la Syrie et il a collaboré avec d’autres artistes au Danemark, au Maroc, en Algérie, au Pays-Bas et en Suède.
Il a composé aussi deux recueils de poésie.
Ressources en ligne :
L’annonce de la représentation de sa pièce « Malik al-madîna » (« Le roi de la cité »), en 2015 à l’Association Culturelle berbère
Fiche du film « A Little time », de Maher Salibi, dans lequel il a joué en 2009
Si vous êtes arabophone, vous pourrez consulter les sites suivants :
- Quelques informations biographiques, iktashif Sourya, en arabe
- Plusieurs extraits et témoignages de l’auteur sur Youtube, en arabe
- Page Facebook solidarité avec Talal Nasraldyn, en arabe
Eurêkoi – Bibliothèque de l’Institut du monde arabe