Sélection de films ni américains ni européens

Deuxième volet d’un triptyque autour du thème de la vengeance (après Sympathy for Mister Vengeance en 2002, et suivi de Lady Vengeance en 2005), Old Boy » est l’un des films les plus célèbres du réalisateur sud-coréen Park Chan-wook. Plongé dans une atmosphère sombre et oppressante, le spectateur accompagne Oh Dae-su dans sa quête effrénée de vérité. Un thriller psychologique haletant et magistral, récompensé à 13 reprises entre 2004 et 2005.

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Une unité policière d’élite face à une mafia toute puissante : tel est le duel sans répit auquel assistera, étage après étage, le spectateur de The Raid (2011). Devenu depuis un film de référence du cinéma indonésien, ce huit-clos haletant a reçu plusieurs prix prestigieux entre 2011 et 2012, dont le « Prix du public » au festival de Toronto (2011) et le prix du « Meilleur film » au Festival international du film de Dublin (2012).

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Deux thématiques-clef sont au cœur de cette comédie dramatique indienne : d’une part, les difficultés sociales rencontrées par les individus présentant un syndrome d’Asperger – un trouble du spectre autistique dont Khan, le héros du film, est atteint – et d’autre part, l’islamophobie généralisée aux Etats-Unis après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Pour lever tout soupçon à son sujet, Khan va mettre en œuvre un projet fou : rencontrer le président des Etats-Unis et clamer son innocence. A la fois drôle, sensible et émouvant, My Name Is Khan délivre une véritable leçon d’humanité et de tolérance.

Chef-d’œuvre du cinéma d’animation israélien, Valse avec Bachir réinvente le genre du documentaire historique. A travers l’évocation de son passé flou, Ari Folman revient sur l’un des épisodes les plus marquants de la guerre du Liban (1975-1990) : l’opération « Paix en Galilée », au cours de laquelle l’armée israélienne a envahi le sud du Liban. Tantôt violent, tantôt onirique, ce film d’inspiration autobiographique a reçu de nombreuses récompenses en Israël et à l’étranger, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009.

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« Dans la Cité de Dieu, il n’y a qu’une seule loi… Celle de la violence » : c’est en ces termes que la bande-annonce du film introduisait les spectateurs de 2002 dans les favelas de Rio de Janeiro. Cette Cité de Dieu, c’est celle de Buscapé, Petit Zé et Tignasse. C’est celle des gangs, de la drogue, de la misère, des armes, des règlements de compte. Comment trouver son Salut lorsque l’on a grandi au cœur de l’enfer ? Portrait collectif d’une jeunesse brésilienne à la dérive, ce long-métrage, récompensé à 15 reprises entre 2002 et 2003, dévoile la réalité sociopolitique du pays des années 60 et 70.

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Nous finissons notre bref tour du monde avec l’un des plus célèbres longs-métrages japonais. Film d’action et d’aventure mondialement réputé, Les Sept Samouraïs nous transporte dans le Japon rural du XVIe siècle. Combats épiques, folklore dépaysant, paysages splendides et code d’honneur constituent les quatre piliers de ce classique du XXe siècle.

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