Romans érotiques « féministes »
- Univers : Livre
- Genre : Non classé
- Âge : 25 ans et +
Des femmes fortes, décomplexées, sensibles, voici celles que cette sélection de romans érotiques vous fera découvrir.
Parties communes
Publication:
Par le trou de la serrure… Paris, un immeuble haussmannien dont la façade est en ravalement. Derrière leur apparente respectabilité, les habitants cachent de nombreux secrets, des couples s’y forment, s’y conforment ou s’y déforment au gré des désirs. Il y a, entre autres, la transformation touchante de Nadège, la très catholique propriétaire de l’immeuble, les pratiques insolites du docteur Dupuis, gynécologue, les découvertes extrêmes de Lili, la jeune première, l’idylle entre Marie, pédopsychiatre frustrée, et Jean-Do, ancien pompier bellâtre et macho… Une fois le livre refermé, vous ne regarderez plus jamais vos voisins comme avant?! À la façon d’un Georges Perec dans La Vie, mode d’emploi, Anne Vassivière bâtit un texte uniquement basé sur les pensées intimes et sexuelles des protagonistes, en adoptant un style différent pour chacun.
L’avis du bibliothécaire
Premier roman de la collection « Point G », dédiée à la « littérature érotique écrite par des femmes pour des femmes », Parties communes (2017) nous fait entrer dans les coulisses d’un immeuble parisien pour le moins mouvementé. L’auteure dote chaque personnage de sa voix propre, et offre ainsi au lecteur une collection pensées intimes et de désirs (in)avouables.
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Zones humides
Publication:
Hélène a 18 ans. A l’issue d’un rasage intime malencontreux, la jeune femme se retrouve à l’hôpital. Livrée à elle-même, elle s’invente toutes sortes de jeux avec son corps. Enfant du divorce, héroïne d’une société désorientée, Hélène est transgressive à souhait. L’auteure déclare : « Je savais que je voulais écrire quelque chose sur les thèmes suivants : « femmes, hygiène, odeurs », sur toute cette hystérie hygiéniste qui nous entoure et qui m’agace depuis des années. » Un livre qui fera date ! L’auteure :Charlotte Roche a 30 ans, elle est mariée et mère d’une petite fille de 6 ans. Germano-britannique, elle vit à Cologne. Elle est journaliste et a longtemps présenté l’émission Tracks sur Arte. Elle est aujourd’hui « la figure de proue d’un féminisme d’avant-garde. »Elle signe ici son premier roman, et, s’il est fortement inspiré de sa vie, elle affirme n’avoir pu « s’exprimer très librement qu’à la condition d’incarner ses idées dans un personnage de fiction. »
L’avis du bibliothécaire
D’inspiration autobiographique, Zones humides (2008) est un livre qui ose aborder des thématiques habituellement dédaignées par les écrivains. Comme l’affirme l’auteure elle-même, ce roman a pour vocation de déjouer le diktat hygiéniste caractéristique du XXIe siècle occidental. Un récit hors-normes et audacieux !
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De ça je me console
Publication:
Emylina, depuis son enfance, n?oublie plus rien, pour être sûre de ne pas oublier quelque chose d?important. Ni son grand-oncle muet, survivant déporté, ni son oncle révolutionnaire assassiné par la police, ni son enfance dans la Roumanie de Ceausescu, ni les mots qu?elle classe dans son cahier « ÿ Ne Pas Oublier ». Son coup de foudre pour une jeune Italienne fait aussi partie des choses inoubliables. Unies par le même sentiment de malaise et de colère face à leur génération, elles sont alliées et inséparables. Mais l?Italienne disparaît brutalement, en même temps qu?un meurtre est commis dans le café où elle travaillait.C?est l?histoire de cette épreuve qu?est grandir, étrangère à son époque et à sa génération dans un monde qu?on déteste,
L’avis du bibliothécaire
Si le coup de foudre de Emylina pour une autre jeune femme constitue le point de départ de l’intrigue, ce roman de Lola Lafon embrasse bien davantage que les émois sentimentaux et l’éveil à l’homosexualité. Portrait groupal d’une génération à la dérive, De ça je me console est le récit d’une quête d’identité et de sens.
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Baise-moi
Publication:
Nadine et Manu sont deux filles de leur époque, à une nuance près : elles refusent de subir la vie, ses frustrations et ses défaites.
L’avis du bibliothécaire
Baise-moi (1993) est le premier roman de Virginie Despentes, écrivaine féministe à la réputée pour sa plume revendicative et provocante, trempée dans un « humour au napalm ». L’auteure-militante, en jouant avec les codes du polar « hard boiled » et du « road movie », nous invite à suivre les aventures débridées de Nadine et Manu, deux femmes décomplexées en rupture avec les conventions de leur temps.
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Le Goût du baiser
Publication:
Cette année de première s’annonce particulière pour Aurore : à la suite d’un accident de vélo, elle vient de perdre le goût et l’odorat. Au lycée, elle fait tout pour cacher ce handicap, invisible aux yeux des autres. Mais en réalité, ce trouble s’avère plus envahissant que prévu, surtout quand Antoine, un garçon sur lequel elle fantasme depuis des mois, semble enfin s’intéresser à elle. Privée de deux sens sur cinq, Aurore a soudain le sentiment que son propre corps lui est étranger. Comment poursuivre une vie sexuelle à peine amorcée quand on ne sent rien, pas même sa propre odeur ? Une histoire d’amitié, de plaisir, de désir, de colère transformée en force et de réappropriation du corps. Celle d’une jeune femme portée par une joie de vivre farouche et communicative.
L’avis du bibliothécaire
Roman de l’éveil de la sensualité et du désir adolescent, Le Goût du baiser peut être considéré comme un texte de fiction à visée pédagogique. On y suit les premières expériences amoureuses et sexuelles d’Aurore, souffrant simultanément d’anosmie – perte de l’odorat – et d’agueusie – perte du goût… Une double-peine lorsque nos sens sont justement en plein éveil ! Dans Le Goût du baiser, l’auteure aborde sans tabou les mille et uns tracas des premiers émois adolescents – aussi bien charnels que sentimentaux – tout en soulevant des problématiques fondamentales liées rapports intimes, telles que le consentement, le respect mutuel et le « revenge porn ».
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