Des romans futuristes pas si éloignés de notre présent

Dans ce roman, Alain Damasio dresse le portrait d’une société dominée par de grandes entreprises. Chaque individu est soumis à un pouvoir de surveillance et connecté en permanence. Mais certains ont décidé de rentrer en résistance et de renouer avec la nature. Les Furtifs nous offre donc une puissante réflexion sur notre rapport à la technologie et au pouvoir. L’écriture renferme une grande poésie. Détail original et intéressant à noter : Damasio utilise la ponctuation pour caractériser chacun des personnages. Ce traitement rend le texte visuellement captivant et plein de sens à déchiffrer.

Un classique de la littérature d’anticipation qui n’a pas pris une ride. Un régime autocratique s’appuie sur la technologie pour produire des êtres humains de façon artificielle et créer une société parfaite… Le Meilleur des mondes est un incontournable, notamment car il a contribué à la naissance du genre de la dystopie. À travers ce roman, Aldous Huxley dresse une critique virulente de la société contemporaine. Il offre un regard alarmant sur la déshumanisation des individus et la perte de repères au sein d’une société où la technologie est omniprésente.

L’histoire se passe dans un futur proche, en 2040. Un géant du numérique décide de rendre accessible les données qu’il détient sur chaque individu. Les pouvoirs régaliens sont attribués à un conglomérat d’entreprises qui dirige la société et les êtres humains sont classés par catégorie : les élites, les désignés et les inutiles… Antoine Jaquier n’a pas honte de dire le fond de sa pensée. Dans un style clair et fluide, il exprime une vision pessimiste et sans fards de l’avenir qui peut choquer. Simili love est un livre qui bouscule et questionne l’évolution technologique du monde actuel.

Ce roman ouvre une réflexion sur le changement climatique et ses conséquences désastreuses sur les humains. Outresable décrit un monde où les villes sont ensevelies par le sable et l’humanité condamnée à survivre dans ce désert géant. La plume de Hugh Howey nous entraîne formidablement au cœur des plongées dans les dunes de sable, entre sentiment d’étouffement et sensation de liberté. On se représente très bien l’univers du roman grâce aux descriptions. L’alternance des points de vue crée un rythme dynamique qui rend le récit particulièrement agréable à suivre.