Notre top 5 festival d’Angoulême 2024
Bibliothèque publique d'information (Paris)
- Univers : BD
- Âge : Ados et Jeunes adultes
Romans graphiques, BDs, mangas, comics…classiques ou ovnis, en one shot ou en séries, il y en a pour tous les goûts au menu de la sélection de cette 51ème édition du festival d’Angoulême. Découvrez les 5 coups de cœur des bibliothécaires d’Eurêkoi.
L’avis du bibliothécaire
Julia Wertz livre un récit autobiographique de son alcoolisme et du long chemin vers la sobriété. Dans un style loufoque et plein d’auto-dérision, mais avec beaucoup de recul et de clairvoyance, elle fait le récit de ses tentatives pour s’en sortir et du cycle des guérisons et des rechutes. Elle saupoudre au passage des morceaux de ce New-York qu’elle aime arpenter. Le dessin est net, soigné, en noir et blanc, bourré de détails du quotidien. À savourer en prenant son temps !
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L’avis du bibliothécaire
Second tome d’un huis-clos entre thriller et science-fiction, le récit est complexe mais très bien mené. Les secrets révélés au fur et à mesure de l’histoire épaississent encore le mystère. Le lecteur devra s’armer de patience avant de commencer à en démêler le fil. Ce second tome nous plonge dans un suspens qui nous fait regretter de l’avoir lu avant que le prochain cycle ne soit sorti !
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L’avis du bibliothécaire
Hommage aux occasions manquées, L’homme gêné est le récit de ce que Vincent pourrait faire, aurait pu faire, n’aurait pas dû faire, n’a finalement pas fait. Les procrastinateurs, les temporisateurs, mais aussi les timides, les angoissés et tous ceux d’entre nous qui se posent beaucoup trop de questions…s’y reconnaîtront. On aime le format à l’italienne, ces petites cases noires et blanches et les plans en contre-plongée qui placent le lecteur dans la situation d’observateur sans-gêne de cet anti-héros…gêné.
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L’avis du bibliothécaire
“Pain” comme “souffrance”, “tristesse”, “douleur”…Dès le titre, le ton est donné. Avec son dessin en noir et blanc, tout en tirets et en pointillés, Lola Lorente nous entraine avec son héroïne dans la dépression et le mal-être. La narration s’entremêle avec les pensées de Mary Pain et laisse une impression de rêverie, d’oisiveté et de lourdeur. Pathétique et poétique, Mary pain est le portrait émouvant d’une jeune femme qui se délivre douloureusement de son passé.
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L’avis du bibliothécaire
Quand l’absurde fait plus (et mieux) qu’un long discours, pour dénoncer la précarité. Dans un style très simple, reprenant certains codes du documentaire, Delphine Panique dresse le portrait de dix femmes exerçant dix métiers, farfelus ou ubuesques…Dix presques métiers pour dénoncer les conditions de travail de ces travailleuses de l’ombre, ouvrières précaires, isolées, invisibilisées. Sous la poésie et la fantaisie, on commence par sourire, avant de se rendre compte que le réel n’est pas très loin.
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