Livres sur la culture berbère (Amazigh)
Réseau des bibliothèques de Caen la mer
- Univers : Livre
- Genre : Non classé
- Âge : 25 ans et +
Vous souhaitez découvrir la culture berbère ? Voici une sélection d’ouvrages richement illustrés qui vous feront entrer dans cette culture tout en douceur.
Ahouach
Quatre saisons chez les Berbères du Haut Atlas
Publication:
L’avis du bibliothécaire
Le sous-titre de cet ouvrage n’est pas sans importance : quatre saisons, soit un an, c’est le temps que Isabelle Idali-Demeyre a passé en compagnie d’un peuple berbère installé dans le massif du Haut Atlas central, au Maroc. Journaliste de profession, l’auteure se fait ici ethnologue : la langue, les danses, les rites funéraires, la production de ressources alimentaires, l’analyse d’Isabelle Idali-Demeyre n’omet aucun aspect de cette culture extra-occidentale – une culture non seulement observée et documentée, mais vécue de l’intérieur.
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Une année au Maroc chez les paysans du Haut-Atlas
Publication:
L’avis du bibliothécaire
Ce livre richement illustré par l’artiste et navigateur Titouan Lamazou retrace le voyage que l’auteur et sa compagne Karin Huet ont effectué à dos de mulet dans la haute vallée des Ayt Bou Gmez et des Ayt Bou Oulli. L’ouvrage met en particulier l’accent sur l’art architectural des peuples berbères dont ils ont partagé le quotidien. Récit et aquarelles permettront au lecteur de s’immerger à leur tour dans la culture des populations du Haut-Atlas marocain.
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Amazigh : voyage dans le temps berbère
Publication:
Présente à travers des photographies prises lors d’un voyage au Maroc, les Berbères des plateaux de l’Atlas, du Rif et Moyen Atlas. Avec 10 poèmes berbères
L’avis du bibliothécaire
Des « images du quotidien », des « instantanés », des « tranches de vie restituées sans nulle construction photogénique », « spectaculaire » ou « exotique » : c’est en ces termes que Driss Benzekri présente les clichés en noir et blanc de Carlos Freire, photographe portraitiste et voyageur. L’artiste, d’ailleurs, nie avoir agi avec une quelconque « intention ethnographique, philosophique ou sociologique ». Cet ouvrage, loin d’être conçu comme un documentaire, est à découvrir comme un ensemble de « regards » portés sur l’altérité et le semblable. S’ajoutent à cette collection photographique dix poèmes berbères ainsi qu’un accompagnement textuel signé Benzekri.
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La Kahina
Publication:
» Mon grand-père paternel me racontait souvent, par bribes, l’épopée de la Kahina. Cette femme qui chevauchait à la tête de ses armées, les cheveux couleur de miel lui coulant jusqu’aux reins. Vêtue d’une tunique rouge – enfant, je l’imaginais ainsi -, d’une grande beauté, disent les historiens. [] Devineresse, cette pasionaria berbère tint en échec, pendant cinq années, les troupes de l’Arabe Hassan. » Ces quelques lignes sont extraites du Lait de l’oranger écrit en 1988, et qui continue mon récit autobiographique initié avec La Cause des femmes. J’ai voulu clore ce cycle par la Kahina. Dans son contexte historique, je l’ai fait vivre, aimer, guerroyer, mourir. Comme mon père Edouard-le magnifique, l’aurait peut-être imaginée. La Kahina était-elle son ancêtre ? Peut-être. L’ai-je aimée en la faisant revivre. Oui. Passionnément. (Gisèle HALIMI) Au terme d’intenses recherches, Gisèle Halimi redonne vie à cette reine de l’Aurès qui, au VIIe siècle, résista aux troupes du général arabe Hassan. Entre son amour pour Khaled, le neveu de son ennemi et son implacable désir de victoire, elle incarne le destin d’une femme exceptionnelle qui, jusqu’à la mort, commanda aux hommes, des montagnes de l’Aurès aux plaines de l’oued Nini. Gisèle Halimi retrace cette tragédie romanesque avec passion et talent. Elle dont la poétesse et philosophe égyptienne Doria Chafik a écrit : » Héroïne d’un combat donné pour perdu il y a moins d’un demi-siècle, Gisèle Halimi tient de la Kahina berbère. «
L’avis du bibliothécaire
« Est-ce un ouvrage historique ? Est-ce un roman ? Un roman historique ? » : tel était le questionnement que formulait en 2006 la psychosociologue Joëlle Allouche-Benayoun. Et pour cause : La Kahina se situe à la croisée des genres littéraires, oscillant entre l’Histoire et la fiction, le romanesque et le documentaire. Un voyage poétique à travers l’espace et le temps, prenant pour point d’ancrage la figure d’une reine berbère puissante, devenue depuis un symbole du combat féministe.
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