Lire autrement, pour les plus grands
Service de la lecture publique belge FWB
- Univers : Livre
- Genre : Biopic / Biographie
- Âge : 25 ans et +
Pour célébrer La Fureur de Lire 2022, les bibliothécaires belges du réseau Eurêkoi ont composé une sélection de quelques œuvres disponibles dans nos rayons et qui les ont interpelés sur la thématique « Lire autrement ».
L’avis du bibliothécaire
Lire autrement et pourquoi pas un album (chez les adultes)…. Amoureux. Un état‚ une chance‚ une surprise‚ un sentiment‚ une sensation‚ une émotion. L’amour se vit‚ l’amour se dit‚ l’amour se raconte‚ l’amour se partage‚ l’amour commence‚ l’amour se ternit‚ l’amour finit… parfois. Mais pas toujours. Il y a autant d’amours que d’amoureuses ou d’amoureux. L’amour unique‚ l’amour éternel‚ l’amour une seconde fois‚ l’amour et la famille‚ l’amour et la maladie. L’amour‚ thème éternel. Il y a de l’amour dans ces pages ! Quentin Gréban a attrapé l’amour dans ses pinceaux‚ Hélène Delforge l’a raconté dans ses phrases… Un magnifique album‚ grand format. (Babelio).
Un conseil de la bibliothèque de Sprimont.
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L’avis du bibliothécaire
Textes éclatés, encarts, textes multi-formes, lecture en plusieurs sens… Un vrai ovni littéraire du genre horreur !
Un OLNI (objet littéraire non identifié) repéré dans les rayons de la bibliothèque de Huy.
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L’avis du bibliothécaire
Et si le livre était fractionné au sens propre du terme ? 24 livrets composant un roman, ou plutôt un puzzle littéraire, celui d’Adélaïde-paysage. Lire autrement, c’est briser l’ordre en choisissant à l’aide d’une carte (format A1) la parcelle d’un monde imaginaire (chapitre) à explorer et faire un peu plus connaissance avec Adélaïde. Oui mais alors est-ce encore un livre ou est-ce un objet ? C’est autant un OLNU (objet ludique non usuel) qu’un OLNI (objet littéraire non identifié) qui sont les noms des deux collections dont fait partie cet étrange livre.
Une proposition hors des sentiers battus de la bibliothèque de Watermael-Boitsfort.
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L’avis du bibliothécaire
Récit autobiographique d’une jeune fille née dans une famille sourde et qui découvre à l’âge de 6 ans, lors de son premier jour d’école, que le monde est fait de mots, ce qui est un choc pour celle qui ne connaissait que la langue des signes. Elle tombe amoureuse de la langue et de toutes les possibilités qu’elle offre sans pour autant renier ses origines ni sa famille. Son récit est captivant, envoûtant et nous entraine dans une « culture » qu’on ne connaît que trop peu. L’auteure nous plonge dans un monde différent, enfin… différent pour nous qui entendons.
Une découverte proposée par la bibliothèque de Quiévrain.
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L’avis du bibliothécaire
Une journée sans mots, c’est l’histoire de vingt-quatre heures dans la vie de Monsieur Noir, employé dans une grande métropole : des soucis, de l’ennui, des rêves. Ce roman construit par Xu Bing, graphiste chinois, l’a été uniquement à partir de symboles, pictogrammes, émoticônes inventés ou universalisés. Pas un mot, uniquement des hiéroglyphes contemporains : Monsieur Noir cherche l’amour sur Internet et chaque lecteur peut traduire à sa façon les émotions qui le traversent. Voilà une expérimentation étonnante de la lecture pour le moins différente, qui rend une histoire banale presque amusante.
Une recommandation de la bibliothèque de Malmedy.
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L’avis du bibliothécaire
Prenez soin de vous… ces derniers temps, cette phrase rythmait les fins de conversations ou de mails. Et c’est précisément, en d’autres temps, la dernière phrase d’un mail de rupture reçu par l’auteur. Artiste plasticienne, Sophie Calle fait de cette phrase, une contrainte, un exercice qu’elle propose à 107 femmes célèbres ou non, actrice, comptable, chanteuse, sexologue, commissaire de police, etc. Les expressions, d’abord rassemblées sous forme d’exposition, deviennent un livre : textes, chansons, films, photographies, autres langues et écritures , en braille par exemple : autant dire qu’il y a une multiplicité de lectures possibles qui se déclinent sur des supports différents. Sophie Calle réussit à faire d’un moment personnel douloureux une expérience collective d’une belle liberté. La lecture et l’écriture sont ici des passerelles pour l’intime, pour la vie, comme si l’art, la fiction n’étaient qu’un jeu pour lire le quotidien d’une autre manière.
Un conseil de la bibliothèque de Malmedy.
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L’avis du bibliothécaire
L’histoire de Mark, c’est l’histoire de beaucoup d’entre nous, englués dans une société absurde, dans laquelle la course au profit prime sur le bien-être humain. Une société où malbouffe et surconsommation anesthésient les gens. Mais la vie de Mark va basculer après un étrange « accident ». Blessé, il se retrouve par hasard à « La maison bleue », où habitent en colocation des gens qui ont choisi de vivre autrement. Ils l’accueillent et lui font voir que «si le monde est moche, la vie est belle ». Ce roman didactique brosse, avec humour et une touche de cynisme, les contradictions de la société contemporaine. Mais il nous propose surtout une plongée dans le monde des initiatives citoyennes qui permettent de recréer du lien, en favorisant l’entraide et le partage. Des paroles de chansons (dont la liste est reprise en fin d’ouvrage) sont glissées çà et là dans le discours des personnages. Il y a également deux chansons originales écrites par l’auteur (que l’on peut d’ailleurs écouter sur YouTube) qui accompagnent le texte à merveille. Jean-Yves Buron, historien de formation, est très actif dans la sphère des initiatives de transition écologique et solidaire. Il est notamment co-fondateur de la monnaie citoyenne liégeoise Le Val’heureux.
Un conseil de la bibliothèque de Stavelot.
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L’avis du bibliothécaire
Histoire passionnée et passionnante de la rébellion (muette) envers une autorité machiste et raciste. Elisa défend la veuve et l’orphelin (et l’homme mi-poisson mi-lézard) en silence mais de façon percutante, elle nous démontre bien que ce n’est pas parce qu’on ne peut pas parler qu’on ne vaut rien ou que l’on n’a droit à rien. On aime le travail de Guillermo Del Toro sur son histoire mais surtout sur son héroïne. Un livre que je n’ai pas pu lâcher avant d’avoir tourné la dernière page.
Une suggestion de la bibliothèque « Au temps lire » de Quiévrain.
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