Des séries dans le genre de « Blacklist »

Un énigmatique milliardaire, Harold Finch, engage un ancien agent de la CIA pour tenter d’empêcher de futurs crimes. Finch est en effet l’inventeur de la Machine, un programme de surveillance de masse capable d’identifier les futurs coupables et victimes d’actes illicites. Pour les retrouver, John Reese ne dispose que de leur numéro de carte sociale. Une série haletante aux multiples rebondissements, portée par un binôme haut en couleurs et charismatique.

La « burn notice », c’est la lettre de mise à pied que reçoivent les agents secrets lorsque les autorités décident de mettre fin à leur mission. Un licenciement que Michael Westen, désemparé, tentera d’élucider sans attirer l’attention du gouvernement. En attendant de découvrir les circonstances ayant conduit à son renvoi, l’ex-espion résout des affaires non-traitées par les services officiels. Une série explosive à la croisée de James Bond et de GTA.

Bien qu’elle soit passée relativement inaperçue en France, The Americans peut être considérée comme l' »une des séries d’espionnage les plus passionnantes de ces dernières années » (Télérama). Celle-ci nous plonge dans la double-vie que mènent Nadezhda et Mischa, alias Elizabeth et Philip Jennings, deux agents du KGB envoyés à Washington après l’élection de Reagan. Leur mission : fournir au Kremlin les informations propices à faire tomber le gouvernement étatsunien. Infiltration, espionnage, fausse vie de famille, mais aussi bouleversements identitaires, rythment cette série à la croisée du thriller et du drame. Celle-ci a reçu une quinzaine de récompenses depuis son lancement en 2013, dont le prestigieux Golden Globe de la « Meilleure série dramatique » en 2019.

Holden Ford et Bill Tench, deux agents du FBI désireux de faire avancer la criminologie et les sciences comportementales, décident de recourir à une méthode innovante : s’entretenir avec une batterie de tueurs en série, dans l’espoir de mettre au point une classification efficace et complexe des profils psychiques des meurtriers. C’est donc l’avènement du profilage psychologique (1970s) que nous propose de découvrir David Fincher. Une série en deux saisons qui nous entraîne dans les recoins les plus sombres de la psyché humaine.

Londres, fin du XIXe siècle. Dans les quartiers pauvres de la capitale, la Division H doit résoudre des crimes tous plus énigmatiques les uns que les autres. Ces enquêtes glaçantes et passionnantes sont menées par un trio d’inspecteurs-phare de la brigade, comprenant Edmund Reid, Bennett Drake et Homer Jackson. A la croisée de la fiction historique et du thriller, Ripper Street séduira assurément les fans de la série Whitechapel, centrée elle aussi sur la figure de Jack l’Eventreur.