Belgique noire
Service de la lecture publique belge FWB
- Univers : Livre
- Genre : Policier
- Âge : 25 ans et +
Le noir est la première couleur de notre drapeau, mais c’est aussi un terrain fertile pour nos auteurs de polars. De Liège à Bruges, découvrez les conseils de nos bibliothécaires.
L’avis du bibliothécaire
Un roman noir qui pue la mort ! L’apparence du vivant, c’est la rencontre entre une jeune photographe obsédée par la mort et les Martin, un couple de vieillards qui possédaient jadis un funérarium. Elle est engagée pour prendre soin d’eux : monsieur Martin est paralysé après un grave accident et madame Martin a besoin de compagnie. Très vite, une tendre complicité s’installe entre la jeune fille et la vieille dame. On pourrait imaginer un conte de fées entre cette jeune fille à la famille dysfonctionnelle et ce couple sans enfants. Peut-être mais alors, d’un autre genre ! Madame Martin est férue de taxidermie et a entrepris de transmettre sa passion à sa nouvelle protégée même si pour cela, tous les moyens sont bons. Ensemble, elles vont donner l’apparence du vivant à ce qui ne l’est plus. Impossible de vous en dire plus sous peine de dévoiler l’intrigue mais L’apparence du vivant, c’est un roman puissant, à l’écriture crue et brutale.
Un roman noir passé sur la table de dissection littéraire de la bibliothèque d’Uccle.
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L’avis du bibliothécaire
Nadine Monfils a une plume qui ne laisse pas indifférent… Qu’on aime ou qu’on déteste, elle parvient à marquer les esprits tant son univers est décalé. Avec Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, elle se lance dans le très à la mode « Cosy Murder » ou « policier en pantoufle » qui arrive à rivaliser avec les plus connus comme Agatha Raisin, Hamish McBeth, Petits meurtres et pâtisserie ou encore Le chat du bibliothécaire. Quoi de mieux que de retrouver le célèbre peintre dont les aventures sont écrites par l’une de ses admiratrices qui, grâce à ses recherches méticuleuses, peut se targuer de le faire revivre pour nous tous. Avec sa Belgique dans laquelle on a envie de se perdre et son humour décalé, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, parvient à nous tenir avec les 4 tomes actuellement parus.
Une série de polars décalés suggérée par la bibliothèque de Quiévrain.
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L’avis du bibliothécaire
Pourquoi ce livre ? Parce qu’il se passe dans ma ville ! Mais aussi et surtout parce que j’ai passé un moment particulièrement agréable en le lisant. Ancien journaliste, Francis Groff situe très précisément tous les déplacements de son héros et met un point d’honneur à donner des informations vraies sur l’histoire et la localisation des lieux intervenant dans son récit… Instructif, jamais ennuyeux, sérieusement mais légèrement mené, le récit est très bien étayé, et l’histoire est cohérente.
Un polar liégeois sous la loupe des enquêteurs de la bibliothèque de Sprimont.
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L’avis du bibliothécaire
« De toute façon, rien n’est grave et Bambi a des ailes poussées. C’est ça la liberté : s’en tirer gratos puis galoper dans la night et rigoler fort. » Ce roman, c’est quitte ou double ! Soit on l’adore, soit on le déteste et souvent, pour les mêmes raisons ! C’est trash, cru et plein de rage dès les premières pages. Bambi est une petite ravissante de 15 ans, aux yeux de biche, toute menue, à peine éclose, qui, armée de son corps et d’un sig sauer, ultime vestige paternel, écume les sites de rencontre à la recherche de sugars daddies, de vieux riches dégueulasses, amateurs de chair fraîche. Les prédateurs l’ignorent encore mais ils se retrouveront à leur tour chassés, violentés et détroussés. Bambi est en colère contre les hommes, contre sa mère ravagée par l’alcool, contre la société, le système, TOUT ! Sa vengeance est impitoyable. Le titre, déjà, annonce subtilement la couleur en invoquant le héros de notre enfance. Manger Bambi est donc un roman ultraviolent, assorti d’un bel exercice de style. Caroline De Mulder a en effet opté pour une écriture brute à base d’argot dont on imagine la rythmique hachée et agressive. Un peu déroutant de prime abord mais l’ensemble fonctionne à merveille. Et surtout, il s’en dégage finalement une certaine poésie troublante. L’autrice nous offre la voix de ces jeunes filles révoltées, les laissées pour compte, suffisamment désespérées pour commettre des actes odieux. Une réflexion intéressante sur le statut de victime et les actes qu’on s’estime en droit de commettre en réparation. Un coup de ❤ inattendu ! Une double recommandation noire des bibliothèques d’Uccle et de Huy.
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L’avis du bibliothécaire
Avec le titre de ce roman, le tout premier des aventures du commissaire Van In, Pieter Aspe ne laisse guère la place à la surprise… On y parlera de vengeance ! Ce qui nous captive avec cet ouvrage c’est la plume de l’auteur, elle est fluide et tellement prenante que même le plus insignifiant des détails nous semble de la plus haute importance ! Pieter Aspe ne nous lasse jamais, il est au polar ce que Zola est au naturalisme. On avance de rebondissement en rebondissement jusqu’au dénouement final qui me laisse, encore 12 ans après, le sentiment d’avoir lu une pépite de la littérature policière.
La bibliothèque de Quiévrain vous conseille de découvrir La Venise du Nord sous un angle noir…
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L’avis du bibliothécaire
Lorsqu’un couple fusionnel tente de mettre fin à ses jours mais que l’un des deux survit, qui est responsable ? Celui qui survit, celui qui n’a peut-être pas eu le cran d’aller jusqu’au bout ou même celui qui n’avait peut-être jamais eu l’intention de mourir ? Ou celui qui est mort et abandonne l’autre aux questions des proches et des enquêteurs ? L’auteure vous entraine dans un roman choral où tour à tour les protagonistes auront une chance de s’expliquer. Et chez Barbara Abel les apparences sont presque toujours trompeuses…
Un conseil noir de la bibliothèque de Malmedy.
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L’avis du bibliothécaire
Avec ce roman, Barbara Abel nous emmène très loin des scènes de crime dont elle a l’habitude pour nous plonger dans un thriller plus intimiste au sein d’une famille recomposée où, avec la justesse d’un scalpel, elle nous dresse le portrait de ses personnages dont les chemins vont se croiser. Jusqu’où est-on prêt à aller par amour ? Si le roman commence par un (ou plusieurs) « je t’aime », la référence au titre s’arrête là, chaque chapitre s’enfonçant un peu plus dans les dérives de l’amour et aux portes de la haine car « Rien n’est plus proche de l’amour que la haine ».
Un thriller suggéré par la bibliothèque de Quiévrain.
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