Notre réponse du 23/06/2017
En recherchant dans le catalogue de la Bibliothèque publique d’information, J’ai trouvé les documents suivants qui vous permettront de répondre à votre question :
Guitemie Maldonado, « Anne Martin-Fugier. Galeristes : entretiens », Critique d’art [En ligne], 37 | Printemps 2011, mis en ligne le 14 février 2012, consulté
le 23 juin 2017. URL : http://critiquedart.revues.org/1331
« Anne Martin-Fugier est historienne, spécialiste de la vie culturelle et sociale au XIXe siècle. Depuis le milieu des années 1970, elle est également collectionneuse et sacrifie avec bonheur, le samedi, au rituel tour des galeries parisiennes. Dans cette fréquentation assidue, elle a tissé des relations d’estime, voire d’amitié, avec certains de leurs directeurs, relations dont témoignent les onze entretiens réalisés entre décembre 2008 et décembre 2009 et publiés ici.
La forme choisie, vivante et personnelle, est pour beaucoup dans l’attrait de l’ouvrage qui ébauche, par petites touches, un portrait, kaléidoscopique, de ce commerce-vocation si particulier. Certains de ces galeristes sont à présent décédés (Rodolphe Stadler et Jean Fournier), d’autres ont cessé leur activité (Nicole et Lucien Durand), tandis que d’autres encore tiennent aujourd’hui le haut du pavé (Emmanuel Perrotin). Appartenant à des générations différentes, leurs parcours éminemment individuels montrent malgré tout des évolutions notables. De portrait en portrait, une géographie se recompose :
de Saint-Germain-des-Prés au Marais en passant par la Bastille et l’expérience de la rue Louise-Weiss —manque l’émergence, trop récente, du quartier de Belleville. Une géographie qui s’affirme toujours plus internationale, depuis le New York où Albert Loeb partit se « faire un prénom » en 1958 jusqu’au Miami actuel de Perrotin ; un phénomène amplifié par la multiplication des foires. Avec le temps, l’économie aussi se transforme, tant la masse financière générée par le marché de l’art que les relations unissant artistes et marchands, du contrat à la production de pièces particulièrement coûteuses. Pas d’itinéraire-type pour ces passionnés qui ont en commun une rencontre, déterminante, avec l’art de leur temps : Catherine Thieck a étudié l’histoire de l’art et fait partie de l’équipe de l’ARC, Frédérique et Philippe Valentin se sont rencontrés à l’EAC, Bruno Delavallade travaillait dans une firme de publicité médicale et Jean Brolly pour des usines de verrerie et de porcelaine. Fils de galeriste (pour l’un d’eux, Albert Loeb), installés en couple, travaillant en fratrie comme Lydie et Nello Di Meo : à un degré ou à un autre, et même si aucun ne semble vraiment envisager de s’arrêter, la question de la succession se pose presque immanquablement à eux. Les réponses encore varient : sur le mode de l’impossibilité dans le cas d’Albert Loeb qui n’aurait jamais pu être qu’un employé s’il était resté à la galerie Pierre ; sur le mode du refus pour Catherine Thieck et son fils ou au contraire de la transmission acceptée dans le cas des Di Meo. Tous entretiennent des rapports particuliers à la collection, de Catherine Thieck qui n’en a pas, à ceux (Jean Brolly, « animal collectionneur » et Bruno Delavallade) qui en avaient commencé une avant d’ouvrir leur galerie. Tous évoquent leurs relations avec les œuvres et les artistes, les joies et les déceptions qu’elles leur procurent. Chacun évoque ses plus grandes sources de plaisir : le choc devant les œuvres et les visites d’atelier, le frisson
de la vente, la rencontre entre acheteur et œuvre, le bonheur des accrochages —autant de motivations d’ordre presque intime. »
DIFFUSION ET VALORISATION DE L’ART ACTUEL EN RÉGION
Une étude des agglomérations du Havre, de Lyon, de Montpellier, Nantes et Rouen Muriel de Vrièse, Bénédicte Martin, Corinne Melin, Nathalie Moureau et Dominique Sagot-Duvauroux
Éditeur : Département des études, de la prospective et des statistiques
Collection : Culture études | CE-2011-1
« À partir de l’examen des différents canaux de diffusion et de valorisation de la création contemporaine dans les agglomérations de Lyon, Montpellier, Nantes, Le Havre et Rouen, l’étude propose une topographie des mondes de l’art actuel qui s’organise autour de pôles principaux : le monde institutionnel et le monde marchand, qui ont chacun leurs mondes intermédiaires. Elle identifie différents modèles économiques de l’art fondés sur une double distinction : économie d’œuvres versus économie de projet d’une part, innovation versus tradition d’autre part. L’étude propose une typologie inédite des galeries et met en évidence des profils d’artistes (formation, carrière, lieux de diffusion, rémunération) différents selon le modèle économique au sein duquel ces artistes évoluent. »
© Département des études, de la prospective et des statistiques, 2011
Enfin, en recherchant à l’aide du moteur de recherche Google, J’ai trouvé deux sites qui proposent une liste de galeries réputées à Paris.
Tout d’abord, une page de l’Officiel intitulée « Galeries d’art à Paris »
Ensuite, une page du Figaro affichant Les 21 galeries qui comptent à Paris
L’annuaire des galeries à consulter sur le site du CNAP, vous pouvez chercher par région, département et/ou commune
Cordialement,
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information