Accueil » Humains et société » Auriez-vous des articles intéressants concernant la prostitution étudiante ?

Auriez-vous des articles intéressants concernant la prostitution étudiante ?

    Étiquettes:
    Étiquette :

    image_pdfimage_print

    couverture de La prostitution étudiante à l'heure des nouvelles technologies de communicationNotre réponse du 11/05/2017

    En consultant la Base Europresse (accès à plus de 10 000 sources d’information françaises et étrangères, généralistes et spécialisées. Plus de 300 000 documents sont ajoutés chaque jour permettant l’accès à plusieurs décennies d’archives, consultable sur place à la Bpi), on trouve plusieurs articles sur le sujet. Comme vous le verrez, les articles concernent plutôt les pays étrangers :

    « Un moyen pour atteindre ses rêves » Prostitution étudiante, page 38 Moustique Grands F, mercredi 5 avril 2017, p. 38 (Belgique)
    Dans Job étudiant: Escort Girl, Diana Tshimwanga enquête sur celles dont elle aurait pu partager le destin. – Texte: Nicolas Sohy –
    D’après une étude de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 6.394 étudiantes se sont prostituées au moins une fois depuis 2010. Diana Tshimwanga, 25 ans, a failli être l’une d’elles. Intriguée par ce phénomène, elle a rencontré d’autres filles qui, elles, ont accepté de le faire. Elle s’est ensuite servie de leurs histoires pour raconter celle de Chloé, une étudiante en journalisme qui pourrait lui ressembler trait pour trait, admet-elle, dans Job étudiant: Escort Girl.

    Royaume Uni : 225 000 étudiantes «sugar babies»? Lauzier, Fanny, Le Figaro Étudiant (site web) mercredi 10 février 2016
    Un site web proposant à de riches hommes d’affaires d’entretenir des jeunes femmes dans le besoin publie un classement des universités comptant le plus d’étudiantes «escortes». Gros coup de com’ ou phénomène inquiétant?
    Quand les tarifs exorbitants des universités britanniques font le jeu d’un site internet d’escortes… Au Royaume Uni, près de 225 000 étudiant(e)s seraient, pour financer leurs études, des sugar babies . En échange d’une «soirée» passée en compagnie d’un client, en général âgé, les jeunes femmes se voient offrir des contreparties financières ou matérielles. Un chiffre qui traduirait une augmentation de 40% en l’espace d’un an. C’est l’inquiétant résultat de l’enquête annuelle menée par le site de rencontre Seekingarrangement.com et repérée par le quotidien britannique The Independent .Il faut toutefois veiller à prendre les chiffres avancés par le site internet «avec des pincettes». En effet, ceux-ci sont invérifiables et peuvent constituer un gros coup de communication.

    Actualités Sociales Hebdomadaires, no. 2962 Côté Terrain, vendredi 27 mai 2016, p. 21
    En bref – « Prostitutions, exploitations, persécutions, répressions » est le titre du quatrième rapport de la Fondation Scelles sur l’exploitation sexuelle, rendu public le 24 mai. Il permet « de mieux comprendre le bien-fondé de la loi française renforçant la lutte contre le système prostitutionnel », explique l’organisation, qui fait état, pour chaque pays, des données disponibles sur la prostitution. La fondation rappelle ainsi que l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains constate en France « un développement de la prostitution de précarité ou de survie touchant les étudiantes ou les femmes seules avec de jeunes enfants » et que, selon les chiffres diffusés par le Mouvement du Nid, les personnes prostituées – dont le nombre est estimé à 37 000 – sont 12 fois plus exposées au risque de suicide que la population générale…

    Je me suis « prostituée pour payer mes études » Femmes d’Aujourd’hui, jeudi 22 septembre 2016, p. 39
    Certaines étudiantes, pour des raisons financières, en viennent à se prostituer. C’est le cas de, 24 ans. Une expérience qui lui a laissé un goût amer… Texte Christelle Gilquin Mélanie
    Une prostitution qui ne dit pas son nom
    Impossible de chiffrer la prostitution étudiante en Belgique. Elle concernerait 4 % des étudiant(e)s à Berlin, 10 % au Royaume-Uni, mais reste sans doute plus marginale dans notre pays, où les études coûtent moins cher et où les aides sociales sont nombreuses (il faut néanmoins compter un budget annuel d’environ 13 000 pour un étudiant non boursier). Elle existe cependant, comme en témoigne Mélanie, et a été grandement facilitée par l’arrivée d’Internet, qui permet de se lancer en toute discrétion. Ces étudiantes ne se définissent généralement pas comme « prostituées », mais plutôt comme « escort-girls » (dont le rôle est d’accompagner le client lors de repas d’afaires…) ou comme « sugar babies », une tradition venant des Etats-Unis qui consiste, pour des riches clients âgés, à « entretenir » une jeune femme (paiement de son loyer, de ses études, cadeaux…) sans relations sexuelles, théoriquement… Mais il ne faut pas se leurrer: on est bel et bien face à une forme de prostitution qui ne dit pas son nom.

    ICI Radio-Canada – Nouvelles (site web), vendredi 3 février 2017
    Plus les frais sont élevés, plus les étudiants recourent aux « sugar daddies » Un texte d’Andréanne Apablaza
    Les étudiants à la recherche d’aide financière par l’intermédiaire de « sugar daddies » sont de plus en plus nombreux au pays, particulièrement dans les universités où les droits de scolarité sont plus élevés. C’est ce que remarque le site de rencontre Seeking Arrangement.
    Plus de 200 000 étudiants canadiens sont à la recherche d’une personne plus âgée et plus fortunée pour les aider à financer leurs études. Ces chiffres proviennent d’un site web appelé Seeking Arrangement ou, en français, « À la recherche d’un arrangement ». Celui-ci se décrit comme le site numéro 1 de rencontres entre étudiants endettés et partenaires qui ont les moyens financiers de subventionner leurs études.

    Portail Cairn de revues de sciences sociales

    partiellement accessible gratuitement en ligne

    Dans la revue Pensée plurielle 2011/2 (n° 27) Les mondes de la prostitution, voir les articles :

    Dequiré Anne-Françoise, « Les étudiants et la prostitution : entre fantasmes et réalité », Pensée plurielle, 2011/2 (n° 27), p. 141-150. DOI : 10.3917/pp.027.0141. URL : http://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2011-2-page-141.htm
    Et du même auteur :
    Dequiré Anne-Françoise, « Le monde des étudiants : entre précarité et souffrance », Pensée plurielle, 2007/1 (n° 14), p. 95-110. DOI : 10.3917/pp.014.0095. URL : http://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2007-1-page-95.htm

    Chollet Mona, « La maman et la putain sont de retour », Le Monde diplomatique, 2012/6 (n° 699), p. 28-28. URL : http://www.cairn.info/magazine-le-monde-diplomatique-2012-6-page-28.htmC

    Lilian Mathieu, La condition prostituée, Paris, Textuel, 2007, 207 p. par Philippe Combessie Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense
    Compte rendu http://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2009-3-page-557.htm

    Eva Clouet, 2008, La prostitution étudiante à l’heure des nouvelles technologies de communication. Distinction, ambition et rupture, Paris, Max Milo. L’avènement de la prostitution des étudiant(e)s est à relier à la massification de l’enseignement supérieur qui a amené vers les universités des personnes issues de milieux sociaux qui n’y avaient pas accès autrefois sans leur offrir en même temps les moyens de subsistance que les étudiants obtenaient pour la plupart de leur milieu familial ou à travers des emplois spécifiquement dédiés, comme celui de surveillant d’externat jusque dans les années 1980.

    Dans :  « ‪Les rapports de classe et de race‪. Les angles morts du traitement politique et institutionnel de la prostitution en France », Hommes & Migrations, de Montvalon Prune, 2015/3 (n° 1311), p. 105-112.
    URL : http://www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2015-3-page-105.htm
    Le paragraphe suivant que je vous cite en entier :
    La dématérialisation de l’exploitation : le cas de la prostitution des étudiant(e)s

    L’ensemble des rapports de l’Assemblée nationale et du Sénat, de même que les débats au sein des deux chambres ou dans les médias, partage une inquiétude pour la montée de la prostitution chez les étudiants. Si la précarité est systématiquement citée comme cause principale, aucune disposition, quelles que soient les versions de la proposition de loi, ne prévoit de lutter contre la précarisation des étudiants, par exemple en étendant le RSA aux moins de 25 ans, en garantissant la gratuité de l’université ou encore, comme on le voit dans certains pays nordiques pourtant si souvent cités pour leur exemplarité en matière de lutte pour l’égalité, en adoptant le principe d’un salaire étudiant.
    Les seules mesures préconisées reviennent à ajouter à la prévention des comportements sexistes un volet de sensibilisation à la « marchandisation des corps », que vient renforcer la répression prévue pour les clients de rapports sexuels tarifés. La dimension symbolique des rapports sociaux n’est certes pas à minimiser. Mais, dès lors que les rapports et débats parlementaires abordent la prostitution étudiante sous l’angle de la contrainte économique, comment est-il possible d’envisager que des ateliers de sensibilisation permettront d’y remédier ?
    Si les rapports de sexes, réduits à une assignation à des catégories de sexes qui s’en trouvent ainsi d’autant plus essentialisées, constituent l’entrée principale des parlementaires abolitionnistes, elle n’est pas non plus la seule. Les représentations ethnico-raciales servent aussi à qualifier les figures de « coupables » et de « victimes ».

    Seul article de la base Generalis indexpresse :

    Marine Vatch, sa part du gâteau
    Studio Ciné Live – 01 juillet 2013 – n°51 – pp.72-73
    Dans « Jeune & jolie », de François Ozon, elle a impressionné Cannes en jeune étudiante qui s’adonne à la prostitution. Un rôle complexe qu’elle incarne avec une justesse stupéfiante. Nous faisons les présentations. Sujets : Vacht, Marine. Auteurs : Cheze, Thierry.

    Cordialement,

    Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information


    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *